Deux coups de coeur découverts en librairie récemment :
L'imagier Deyrolle (dès 3 ans et bien au delà, mes filles l'ont dévoré et... moi aussi !)
200 dessins très réalistes issus des planches illustrées par Deyrolle et qui ont décoré durant des décennies les salles de classe.
On y trouve essentiellement des animaux mais également des végétaux.
De très belles illustrations donc, une par page (ou un thème).
L'encyclopédie visuelle des animaux (à partir de 7 ans environ, même si mon ainée, qui a 6 ans, l'apprécie déjà beaucoup. Sans limite d'âge)
600 pages d'illustrations réalistes, d'informations (juste ce qu'il faut, c'est avant tout un plaisir des yeux), de classification.
Affichage des articles dont le libellé est langage 3-6. Afficher tous les articles
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jeudi 3 avril 2014
mercredi 5 février 2014
Lecture des premiers sons à graphie complexes
Trèèèès largement inspiré d'un matériel développé par Valérie, formatrice à "Grandir avec Montessori" et proposé sur son blog par "aux couleurs de Montessori", j'ai adapté pour Lys cet outil intermédiaire lui permettant d'intégrer petit à petit les graphies complexes (à la différence qu'il s'agit pour nous d'un travail utilisable exclusivement en lecture ; pour l'écriture spontanée, Lys a à sa disposition les affiches des sons complexes, ce qui lui suffit pour le moment).
Elle a très vite accroché avec cette nouveauté : elle choisit 2 pochettes (sur 10 possibles), l'une avec un son qu'elle connait déjà bien, l'autre avec un son moins bien maitrisé.
Elle trie ensuite les images en fonction de ce qu'elle entend puis lit les billets de lecture pour les associer aux images.
Par la suite, je lui proposerai les mêmes billets de lecture écrits exclusivement en noir.
Elle pourra également choisir éventuellement de faire davantage de pochettes en même temps.
Elle a très vite accroché avec cette nouveauté : elle choisit 2 pochettes (sur 10 possibles), l'une avec un son qu'elle connait déjà bien, l'autre avec un son moins bien maitrisé.
Elle trie ensuite les images en fonction de ce qu'elle entend puis lit les billets de lecture pour les associer aux images.
Par la suite, je lui proposerai les mêmes billets de lecture écrits exclusivement en noir.
Elle pourra également choisir éventuellement de faire davantage de pochettes en même temps.
jeudi 30 janvier 2014
Billets de lecture
J'ai enfin pris le temps de mettre à la disposition de ma Lys quelques billets de lecture dont elle ne se lasse pas.
Pleine de doutes sur le codage en couleur des premiers sons à graphies complexes (mes formatrices n'y sont pas favorables), j'ai décidé pourtant de les proposer temporairement à Lys qui n'a pas pratiqué suffisamment l'écriture spontanée pour ancrer ces premiers sons.
Elle a donc besoin de cette étape intermédiaire lui évitant d'être en échec lorsqu'elle tente de déchiffrer.
Idéalement, je pourrais proposer des billets de lecture très progressifs, ne contenant au départ que des graphèmes simples et intégrant petit à petit les graphies complexes. Cependant, c'est un long travail de recherche et de préparation et je manque cruellement de temps en ce moment...
J'ai donc opté pour une solution de facilité...
Pleine de doutes sur le codage en couleur des premiers sons à graphies complexes (mes formatrices n'y sont pas favorables), j'ai décidé pourtant de les proposer temporairement à Lys qui n'a pas pratiqué suffisamment l'écriture spontanée pour ancrer ces premiers sons.
Elle a donc besoin de cette étape intermédiaire lui évitant d'être en échec lorsqu'elle tente de déchiffrer.
Idéalement, je pourrais proposer des billets de lecture très progressifs, ne contenant au départ que des graphèmes simples et intégrant petit à petit les graphies complexes. Cependant, c'est un long travail de recherche et de préparation et je manque cruellement de temps en ce moment...
J'ai donc opté pour une solution de facilité...
dimanche 26 janvier 2014
Lecture
Pomme est passée à la vitesse supérieure côté lecture et attaque ses premiers romans.
Gros doutes sur le choix des livres, discussions en profondeur avec mon époux sur le contrôle des lectures, nous sommes (comme souvent) en pleine interrogation sur notre rôle de parent, sur la liberté accordée, sur le cadre à fixer.
Car si la lecture est une porte ouverte sur la connaissance, elle peut aussi être source d'angoisse pour notre demoiselle hypersensible...
Et à 5 ans et demi, il est bien difficile de faire des choix éclairés et de prendre le recul suffisant lorsque ces choix s'avèrent finalement inapproriés.
Bref, ce pas de géant pour Pomme l'est aussi pour nous, parents...
Gros doutes sur le choix des livres, discussions en profondeur avec mon époux sur le contrôle des lectures, nous sommes (comme souvent) en pleine interrogation sur notre rôle de parent, sur la liberté accordée, sur le cadre à fixer.
Car si la lecture est une porte ouverte sur la connaissance, elle peut aussi être source d'angoisse pour notre demoiselle hypersensible...
Et à 5 ans et demi, il est bien difficile de faire des choix éclairés et de prendre le recul suffisant lorsque ces choix s'avèrent finalement inapproriés.
Bref, ce pas de géant pour Pomme l'est aussi pour nous, parents...
mardi 20 août 2013
Progressions Mathématiques et Langage
Beaucoup d'entre vous semblent les attendre, aussi je partage dès maintenant mes fiches de suivi en Maths et Langage qui auraient surement méritées d'être travaillées encore, et encore, et encore...
Elles sont trèèèès fortement inspirées de la formation que je suis (La Source) et s'adressent surtout aux personnes qui suivent cette même formation car il n'est pas évident sans cela de les utiliser ; certaines activités se font en parallèle, d'autres nécessitent d'avoir déjà vu tel ou tel activités, d'autres enfin sont spécifiques à ce centre de formation.
En langage par exemple, la progression varie beaucoup car Maria Montessori étant italienne, son travail a été adaptée à chaque langue, parfois de plusieurs façons différentes. Pour le moment, c'est essentiellement la progression de Héléna Lubienska de Lenval qui m'est enseignée.
Celle de mathématiques est moins variable selon la culture et est donc assez proche de celle de l'AMI dont j'ai choisi d’utiliser les différentes catégories pour clarifier l'ensemble.
Je remercie toutes les personnes ayant mis à disposition leurs propres progressions, ce qui m'a permis d'affiner les miennes. Je continuerai de les modifier au fur et à mesure (et tâcherai de mettre à jour les liens).
N'hésitez pas à me signaler des erreurs ou oublis !
Il me reste à finaliser la progression en culture, mais c'est tellement riche et vaste que je pense approfondir encore avant de réussir à ordonner convenablement mes idées !
Elles sont trèèèès fortement inspirées de la formation que je suis (La Source) et s'adressent surtout aux personnes qui suivent cette même formation car il n'est pas évident sans cela de les utiliser ; certaines activités se font en parallèle, d'autres nécessitent d'avoir déjà vu tel ou tel activités, d'autres enfin sont spécifiques à ce centre de formation.
En langage par exemple, la progression varie beaucoup car Maria Montessori étant italienne, son travail a été adaptée à chaque langue, parfois de plusieurs façons différentes. Pour le moment, c'est essentiellement la progression de Héléna Lubienska de Lenval qui m'est enseignée.
Celle de mathématiques est moins variable selon la culture et est donc assez proche de celle de l'AMI dont j'ai choisi d’utiliser les différentes catégories pour clarifier l'ensemble.
Je remercie toutes les personnes ayant mis à disposition leurs propres progressions, ce qui m'a permis d'affiner les miennes. Je continuerai de les modifier au fur et à mesure (et tâcherai de mettre à jour les liens).
N'hésitez pas à me signaler des erreurs ou oublis !
Il me reste à finaliser la progression en culture, mais c'est tellement riche et vaste que je pense approfondir encore avant de réussir à ordonner convenablement mes idées !
vendredi 28 juin 2013
Calligraphie
Nous avons entamé avec Pomme le travail sur les grandes ardoises.
Comme d'habitude, je m'y prends trèèèèès en retard.
Jusqu'à présent, elle avait s'entrainer à tracer les lettres sur le tableau à craies, sans repères de lignes.
Désormais, nos ardoises sont lignées et donc prêtes à l'emploi.
Elle a voulu commencé par la première lettre de son prénom, le "P".
Lorsque nous aurons travaillé plus de lettres sur les grandes ardoises et que celles ci seront bien posées sur les lignes, nous passerons aux livrets de calligraphie dont les interlignes sont à chaque fois divisés par deux.
Mauvaise surprise, ceux achetés auprès de mon centre de formation comportent une erreur ! Il va donc me falloir les refaire intégralement. Dommage.
Pour information, j'ai acheté deux grandes ardoises en 40x60.
Mes lettres rugueuses mesurant généralement 5 cm, c'est la hauteur de l'interligne central de la première ardoise.
Le trait tout en haut est 10 cm plus haut (les grandes lettres comme le l, le f, le b ayant pour hauteur 3 interlignes).
Idem en bas pour.
Sur la deuxième ardoise, j'ai divisé les mesures par 2 soit 2,5 cm pour l'interligne central, 5 de plus en haut et en dessous.
Les lignes sont faites au feutre posca blanc.
Comme d'habitude, je m'y prends trèèèèès en retard.
Jusqu'à présent, elle avait s'entrainer à tracer les lettres sur le tableau à craies, sans repères de lignes.
Désormais, nos ardoises sont lignées et donc prêtes à l'emploi.
Elle a voulu commencé par la première lettre de son prénom, le "P".
Première ardoise, les lettres sont déjà bien positionnées |
Nous enchainons le lendemain avec la deuxième ardoise |
Lorsque nous aurons travaillé plus de lettres sur les grandes ardoises et que celles ci seront bien posées sur les lignes, nous passerons aux livrets de calligraphie dont les interlignes sont à chaque fois divisés par deux.
Mauvaise surprise, ceux achetés auprès de mon centre de formation comportent une erreur ! Il va donc me falloir les refaire intégralement. Dommage.
Pour information, j'ai acheté deux grandes ardoises en 40x60.
Mes lettres rugueuses mesurant généralement 5 cm, c'est la hauteur de l'interligne central de la première ardoise.
Le trait tout en haut est 10 cm plus haut (les grandes lettres comme le l, le f, le b ayant pour hauteur 3 interlignes).
Idem en bas pour.
Sur la deuxième ardoise, j'ai divisé les mesures par 2 soit 2,5 cm pour l'interligne central, 5 de plus en haut et en dessous.
Les lignes sont faites au feutre posca blanc.
jeudi 27 juin 2013
Fou d'oiseaux
Fasciné et probablement quelque peu intrigué, mon petit bonhomme est inlassablement attiré par les oiseaux (et par les ballons, mais là n'est pas le sujet).
Je lui ai donc préparé quelques images qui lui permettront petit à petit d'apprendre à les nommer.
Pour le moment, il en a 4 à sa disposition, représentant uniquement des oiseaux qu'il a déjà rencontré souvent : le corbeau, la pie, le canard et le pigeon. Quand il connaitra bien leurs noms, j'ajouterai d'autres cartes. En faisant bien attention à ne lui proposer dans l'immédiat que des images représentant des oiseaux qu'il a déjà vu en réalité. Petit à petit, on devrait donc cesser d'entendre à longueur de journée "Oh, an zozo" (traduire par : "Oh, un oiseau")
Et je vais en profiter pour faire quelques leçons de vocabulaire (leçon en 3 temps) à Lys qui ne connait pas tous les oiseaux représentés.
Les images sont ici (j'ai changé le canard) :
Edit : le lien fonctionne désormais. Les couleurs à l'affichage sont affadies mais quand on télécharge le document, elles retrouvent leur éclat ;)
Elles ne sont pas en double car ne servent pas à une mise en paire. Elles ne sont pas renseignées (nom inscrit dessus) car pour le moment, les noms des oiseaux ne servent pas de billets de lecture. Et donc n'ont pas besoin d'une carte d'autocorrection
Elles ne se présentent donc pas comme ce qu'on trouve classiquement sous le nom de nomenclatures Montessori, ça et là sur le net.
Planche 1 : corbeau, pie moineau, merle, pigeon, canard
Planche 2 : Lori (rencontré de très près au parc des oiseaux), mésange bleue, cygne, aigle, hibou, chouette (que Champignon a nommé, j'en ai été très surprise!)
Planche 3 : Cigogne, perruche (les couleurs sont très surprenantes, sur le document d'origine elle est bien jaune), Flamand rose, perroquet ou cacatoès (merci Jardilan*d les jours de pluie), toucan, goëland
Je lui ai donc préparé quelques images qui lui permettront petit à petit d'apprendre à les nommer.
Pour le moment, il en a 4 à sa disposition, représentant uniquement des oiseaux qu'il a déjà rencontré souvent : le corbeau, la pie, le canard et le pigeon. Quand il connaitra bien leurs noms, j'ajouterai d'autres cartes. En faisant bien attention à ne lui proposer dans l'immédiat que des images représentant des oiseaux qu'il a déjà vu en réalité. Petit à petit, on devrait donc cesser d'entendre à longueur de journée "Oh, an zozo" (traduire par : "Oh, un oiseau")
Et je vais en profiter pour faire quelques leçons de vocabulaire (leçon en 3 temps) à Lys qui ne connait pas tous les oiseaux représentés.
Les images sont ici (j'ai changé le canard) :
Edit : le lien fonctionne désormais. Les couleurs à l'affichage sont affadies mais quand on télécharge le document, elles retrouvent leur éclat ;)
Elles ne sont pas en double car ne servent pas à une mise en paire. Elles ne sont pas renseignées (nom inscrit dessus) car pour le moment, les noms des oiseaux ne servent pas de billets de lecture. Et donc n'ont pas besoin d'une carte d'autocorrection
Elles ne se présentent donc pas comme ce qu'on trouve classiquement sous le nom de nomenclatures Montessori, ça et là sur le net.
Planche 1 : corbeau, pie moineau, merle, pigeon, canard
Planche 2 : Lori (rencontré de très près au parc des oiseaux), mésange bleue, cygne, aigle, hibou, chouette (que Champignon a nommé, j'en ai été très surprise!)
Planche 3 : Cigogne, perruche (les couleurs sont très surprenantes, sur le document d'origine elle est bien jaune), Flamand rose, perroquet ou cacatoès (merci Jardilan*d les jours de pluie), toucan, goëland
lundi 24 juin 2013
Ecriture, lecture,numération jusqu'à 10... les progrès de Lys
Lys poursuit ses explorations en écriture spontanée.
"Mon" grand alphabet n'étant pas top, nous sommes vite passées au petit.
Lorsqu'elle veut écrire un mot, elle est encore limitée par sa méconnaissance des correspondances.
J'attends impatiemment que les graphèmes nécessaires (en cursif) soient maitrisés afin de lui proposer les premières dictées muettes (très très bientôt !). En attendant, elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle connait et je découvre qu'elle apprend des choses "par ailleurs" (mon petit doigt m'apprend que Pomme serait de mèche ;) ).
En parallèle, elle a très bien compris le principe d'assemblage et cherche désormais à lire les petits mots qu'elle rencontre.
Début juin, elle avait franchi sans encombre les différentes étapes de la numération jusqu'à 10.
Les deux dernières étapes (après les barres numériques et les fuseaux) sont les jetons (mise en ordre des nombres de 1 à 10, notion de pair et impair et première approche du comptage de 2 en 2) et enfin le travail des haricots et des billets.
Dans ma formation, on propose ensuite le serpent positif. Il me semble qu'il vient plus tard dans la progression de l'AMI. Pour ma part, je pense d'abord montrer le système décimal car le serpent positif me semble encore bien complexe (longueur, organisation spatiale) comme exercice pour Lys, qui n'a que 3 ans et demi et qui n'a surement pas fait assez... de vie pratique...
Par contre, elle est toujours très attirée par la vie sensorielle
Quelle joie d'être le témoin de ces découvertes !
"Mon" grand alphabet n'étant pas top, nous sommes vite passées au petit.
Lorsqu'elle veut écrire un mot, elle est encore limitée par sa méconnaissance des correspondances.
J'attends impatiemment que les graphèmes nécessaires (en cursif) soient maitrisés afin de lui proposer les premières dictées muettes (très très bientôt !). En attendant, elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle connait et je découvre qu'elle apprend des choses "par ailleurs" (mon petit doigt m'apprend que Pomme serait de mèche ;) ).
En parallèle, elle a très bien compris le principe d'assemblage et cherche désormais à lire les petits mots qu'elle rencontre.
Début juin, elle avait franchi sans encombre les différentes étapes de la numération jusqu'à 10.
Les deux dernières étapes (après les barres numériques et les fuseaux) sont les jetons (mise en ordre des nombres de 1 à 10, notion de pair et impair et première approche du comptage de 2 en 2) et enfin le travail des haricots et des billets.
Les jetons repris par Lys quelques jours après la présentation (un peu serré, mais elle a réussi à passer son petit doigt pour faire pair et impair ;) ) |
Par contre, elle est toujours très attirée par la vie sensorielle
Quelle joie d'être le témoin de ces découvertes !
mardi 4 juin 2013
Lectrice
Une petite demi-heure tranquille ce matin... Et ça n'est que le début !
Merci Pomme, et bravo.
lundi 8 avril 2013
Prémices d'écriture spontanée
Etonnante petite Lys.
Alors qu'elle venait de dessiner, elle a souhaité écrire le destinataire du dessin.
Et en l'écoutant, j'ai réalisé qu'elle décomposait le mot pour en tracer chaque lettre "Mammig" : "Mmmmmmm, aaaaaaaaaaa, mmmmmmmmm" S'interrompant, elle me demande "C'est ça "mmmmm" maman ?"
L'occasion était trop belle ! Je lui ai proposé de choisir les lettres dans le grand alphabet mobile !
A suivi une grosse demi-heure d'ecriturepresque spontanée.
Cependant, Lys ayant beaucoup de mal à apprécier les lettres rugueuses (elle ne supporte pas de les toucher... et alors qu'elles sont en cours de finition, je me demande si je ne devrais pas en refaire un jeu en... feutrine ?), elle ne connait encore que peu de correspondances phonème-graphème (son-lettre).
Pomme connaissait les lettres vers 23 mois, bien avant que sa conscience phonologique (capacité de discriminer les sons dans les mots) ne lui permettent d'entrer dans l'écriture spontanée. C'est donc le contraire pour Lys.
Malgré cela, elle a pu écrire de nombreux mots, seule ou avec un peu d'aide (je lui donnais les lettres qu'elle ne connaissait pas, à sa demande) : papa, polin, maman, toma, éloïz, canapé, tabl, cado, tictac (le nom du poney sur lequel elle a fait une balade en ... septembre dernier !!!), etc.
J'ai tenté (sans beaucoup de succès) de lui proposer des mots contenant essentiellement les sons qu'elle connait bien et il a fallu la détourner de certaines envies ("chaise" par exemple, présente trop de sons particuliers et j'avais peur que cela entraine de nombreuses confusions...). Elle n'est donc pas complètement prête à entrer dans la réelle écriture spontanée, l'explosion de l'écriture, qui ne pourra venir que lorsque sa connaissance des correspondances sera meilleure.
J'espère simplement que cette découverte du jour la motivera à revenir vers les lettres rugueuses !
Alors qu'elle venait de dessiner, elle a souhaité écrire le destinataire du dessin.
Et en l'écoutant, j'ai réalisé qu'elle décomposait le mot pour en tracer chaque lettre "Mammig" : "Mmmmmmm, aaaaaaaaaaa, mmmmmmmmm" S'interrompant, elle me demande "C'est ça "mmmmm" maman ?"
L'occasion était trop belle ! Je lui ai proposé de choisir les lettres dans le grand alphabet mobile !
A suivi une grosse demi-heure d'ecriture
Cependant, Lys ayant beaucoup de mal à apprécier les lettres rugueuses (elle ne supporte pas de les toucher... et alors qu'elles sont en cours de finition, je me demande si je ne devrais pas en refaire un jeu en... feutrine ?), elle ne connait encore que peu de correspondances phonème-graphème (son-lettre).
Pomme connaissait les lettres vers 23 mois, bien avant que sa conscience phonologique (capacité de discriminer les sons dans les mots) ne lui permettent d'entrer dans l'écriture spontanée. C'est donc le contraire pour Lys.
Malgré cela, elle a pu écrire de nombreux mots, seule ou avec un peu d'aide (je lui donnais les lettres qu'elle ne connaissait pas, à sa demande) : papa, polin, maman, toma, éloïz, canapé, tabl, cado, tictac (le nom du poney sur lequel elle a fait une balade en ... septembre dernier !!!), etc.
J'ai tenté (sans beaucoup de succès) de lui proposer des mots contenant essentiellement les sons qu'elle connait bien et il a fallu la détourner de certaines envies ("chaise" par exemple, présente trop de sons particuliers et j'avais peur que cela entraine de nombreuses confusions...). Elle n'est donc pas complètement prête à entrer dans la réelle écriture spontanée, l'explosion de l'écriture, qui ne pourra venir que lorsque sa connaissance des correspondances sera meilleure.
J'espère simplement que cette découverte du jour la motivera à revenir vers les lettres rugueuses !
![]() |
Lys découvre le mécanisme de l'écriture ! (l'espace entre tic et tac est un hasard ;) ) |
lundi 11 mars 2013
Cabinet de géométrie et billets de lecture
Il y a quelques semaines, je me suis penchée de plus près sur le cabinet de géométrie qui trônait dans la salle de travail... Avoir un tel outil et ne pas s'en servir, c'est bien dommage !
Le cabinet de géométrie permet une première approche, sensorielle, des formes géométriques. L'enfant va toucher les formes, les faire tourner, les reconnaitre dans différentes positions (oui, un carré est toujours un carré même lorsqu'il n'est repose sur une pointe!), se les approprier sensoriellement.
Puis il ira vers l'abstraction, en les superposant sur des images, en les reconnaissant à distance, etc.
Plus tard, il apprendra leurs noms, il découvrira leurs propriétés, saura comparer des angles, des longueurs de côté, et identifier des triangles avec des mots... que j'avais oublié depuis bien longtemps !
C'était donc parti pour une appropriation de ce matériel, rendue indispensable par Champignon qui avait vidé avec une grand application le contenu de l'ensemble des tiroirs...
Quel casse-tête !
Tout remettre en ordre, tiroir par tiroir, en cherchant les informations ça et là.
Réaliser qu'il existe plusieurs versions du cabinet. Essayer d'en comprendre les raisons.
Revoir chaque étape, répéter les gestes de la formatrice -et avant elle de Maria Montessori-, les mémoriser, ne pas se précipiter avant de l'utiliser avec les enfants.
Retrouver le nom de chaque forme. On nous les a donné en formation, mais là aussi il peut exister des variantes.
En profiter, enfin, pour faire les billets de lecture (promis à d'autres mamans avec qui je fais la formation)
Voici donc là où j'en suis, lexicalement parlant et pour la répartition.
Peut être y a t il encore des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part !
Tiroir de présentation : (à l'origine inclus dans le cabinet)
-cercle (parfois appelé rond, mais cercle désigne la figure géométrique ; et en Montessori, on préférera donner le vocabulaire précis)
-carré
-triangle
Premier tiroir :
-Cercles x 6 (diminuant de diamètre)

2ème tiroir :
-Carré
-Rectangles x 5 (diminuant de largeur)
3ème tiroir :
Il y a 7 triangles dans le cabinet de géométrie.
6 se rangent dans ce tiroir, le 7ème trouvera une petite place ailleurs.
-1 triangle équilatéral (donc forcément acutangle)
-3 isocèles (rectangle, acutangle et obtusangle)
-3 scalènes (idem)
IL y en a donc 6 dans ce tiroir, et je les range comme tel :
première ligne en fonction des longueurs des côtés (équilatéral, isocèle, scalène),
deuxième ligne en fonction des angles (acutangle, rectangle, obtusangle ; contrairement à ce que j'avais fait initialement et qu'on voit sur la photo, et sur suggestion d'une amie, j'ai finalement mis le rectangle en premier car c'est à partir de l'angle droit qu'on a les deux autres : plus petit ou plus grand, aigu ou obtus, acutangle ou obtusangle)
-pentagone
-hexagone
-heptagone
-octogone
-ennéagone (oui, oui! ça existe ! On lit parfois -choix de l'AMI?- "nonagone", mais nona- est la racine latine alors que penta-, hexa-, hepta-, octo- et déca- viennent du grec, il me semble donc plus cohérent de choisir ennéagone.)
-décagone
Jusque là, tout va bien.
Nous arrivons au dernier tiroir qui semblent avoir évoluer.
A l'époque de Maria Montessori, le tiroir de présentation était inclus dans le cabinet de géométrie et le dernier tiroir, le 6ème, était composé de 6 formes : les quatre courbes et deux autres : le losange et le trapèze. Il semblerait que les autres quadrilatères et le dernier triangles aient été ajoutés ensuite.
A vérifier.
Aujourd'hui, les cabinet de géométrie, dont le mien, sont généralement composés de :
5ème tiroir : les quadrilatères
Trapèze (on peut ajouter qu'il est isocèle puisqu'il a deux côtés égaux)
losange (également appelé rhombe, mais cette dénomination ne semble plus utilisée)
parallélogramme
trapèze rectangle
chevron (qui est en fait un quadrilatère concave)
cerf-volant
6ème tiroir : les formes courbes
ellipse
ovale
triangle curviligne (on devrait ajouter externe pour être précis) ou écu
rosace (et là encore, j'ai un souci de vocabulaire car quadrilobe me semble plus juste)
Je range dans ce tiroir le triangle supplémentaire et la sixième place est occupée par une planche de bois.

Les cartes associées (permettant d'aller vers l'abstraction) sont placées à côté, théoriquement classées par tiroirs mais en général on les trouve plutôt classée par degré d'abstraction (pleines, traits épais, traits fins)
Vous trouverez ci dessous les billets de lecture assortis avec les différentes possibilités pour que chacune puisse faire son choix. J'ai ajouté les noms des petits volumes bleus qui semblent faire l'unanimité (mais j'avoue que j'ai moins cherché la petite bête).
Et comme il restait des cases vides, j'ai ajouté des étiquettes avec d'autres mots de vocabulaire de géométrie qui seront abordés par la suite : côté, angle, face, sommet, etc.
Pour télécharger le .pdf, cliquez ici
Le cabinet de géométrie permet une première approche, sensorielle, des formes géométriques. L'enfant va toucher les formes, les faire tourner, les reconnaitre dans différentes positions (oui, un carré est toujours un carré même lorsqu'il n'est repose sur une pointe!), se les approprier sensoriellement.
Puis il ira vers l'abstraction, en les superposant sur des images, en les reconnaissant à distance, etc.
Plus tard, il apprendra leurs noms, il découvrira leurs propriétés, saura comparer des angles, des longueurs de côté, et identifier des triangles avec des mots... que j'avais oublié depuis bien longtemps !
C'était donc parti pour une appropriation de ce matériel, rendue indispensable par Champignon qui avait vidé avec une grand application le contenu de l'ensemble des tiroirs...
Quel casse-tête !
Tout remettre en ordre, tiroir par tiroir, en cherchant les informations ça et là.
Réaliser qu'il existe plusieurs versions du cabinet. Essayer d'en comprendre les raisons.
Revoir chaque étape, répéter les gestes de la formatrice -et avant elle de Maria Montessori-, les mémoriser, ne pas se précipiter avant de l'utiliser avec les enfants.
Retrouver le nom de chaque forme. On nous les a donné en formation, mais là aussi il peut exister des variantes.
En profiter, enfin, pour faire les billets de lecture (promis à d'autres mamans avec qui je fais la formation)
Voici donc là où j'en suis, lexicalement parlant et pour la répartition.
Peut être y a t il encore des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part !
-cercle (parfois appelé rond, mais cercle désigne la figure géométrique ; et en Montessori, on préférera donner le vocabulaire précis)
-carré
-triangle
Premier tiroir :
-Cercles x 6 (diminuant de diamètre)
2ème tiroir :
-Carré
-Rectangles x 5 (diminuant de largeur)
Il y a 7 triangles dans le cabinet de géométrie.
6 se rangent dans ce tiroir, le 7ème trouvera une petite place ailleurs.
-1 triangle équilatéral (donc forcément acutangle)
-3 isocèles (rectangle, acutangle et obtusangle)
-3 scalènes (idem)
IL y en a donc 6 dans ce tiroir, et je les range comme tel :
première ligne en fonction des longueurs des côtés (équilatéral, isocèle, scalène),
deuxième ligne en fonction des angles (acutangle, rectangle, obtusangle ; contrairement à ce que j'avais fait initialement et qu'on voit sur la photo, et sur suggestion d'une amie, j'ai finalement mis le rectangle en premier car c'est à partir de l'angle droit qu'on a les deux autres : plus petit ou plus grand, aigu ou obtus, acutangle ou obtusangle)
Celui que je range dans un autre tiroir est le scalène obtusangle (mais ça pourrait être aussi le scalène rectangle ou l'isocèle obtusangle, par exemple) ; en gros tous sauf l'équilatéral.
-hexagone
-heptagone
-octogone
-ennéagone (oui, oui! ça existe ! On lit parfois -choix de l'AMI?- "nonagone", mais nona- est la racine latine alors que penta-, hexa-, hepta-, octo- et déca- viennent du grec, il me semble donc plus cohérent de choisir ennéagone.)
-décagone
Jusque là, tout va bien.
Nous arrivons au dernier tiroir qui semblent avoir évoluer.
A l'époque de Maria Montessori, le tiroir de présentation était inclus dans le cabinet de géométrie et le dernier tiroir, le 6ème, était composé de 6 formes : les quatre courbes et deux autres : le losange et le trapèze. Il semblerait que les autres quadrilatères et le dernier triangles aient été ajoutés ensuite.
A vérifier.
Aujourd'hui, les cabinet de géométrie, dont le mien, sont généralement composés de :
Trapèze (on peut ajouter qu'il est isocèle puisqu'il a deux côtés égaux)
losange (également appelé rhombe, mais cette dénomination ne semble plus utilisée)
parallélogramme
trapèze rectangle
chevron (qui est en fait un quadrilatère concave)
cerf-volant
ellipse
ovale
triangle curviligne (on devrait ajouter externe pour être précis) ou écu
rosace (et là encore, j'ai un souci de vocabulaire car quadrilobe me semble plus juste)
Je range dans ce tiroir le triangle supplémentaire et la sixième place est occupée par une planche de bois.
Les cartes associées (permettant d'aller vers l'abstraction) sont placées à côté, théoriquement classées par tiroirs mais en général on les trouve plutôt classée par degré d'abstraction (pleines, traits épais, traits fins)
Vous trouverez ci dessous les billets de lecture assortis avec les différentes possibilités pour que chacun
Et comme il restait des cases vides, j'ai ajouté des étiquettes avec d'autres mots de vocabulaire de géométrie qui seront abordés par la suite : côté, angle, face, sommet, etc.
Pour télécharger le .pdf, cliquez ici
jeudi 7 mars 2013
Partage
Quelle joie pour moi de recevoir quelques mamans pour partager autour de la pédagogie Montessori !
Sollicitée par l'une d'elle, j'ai planché quelques jours sur le thème demandé : l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Un petit groupe s'est constitué pour assister à cette rencontre mardi dernier.
Plusieurs profils : des mamans d'enfants instruits en famille, à la recherche de clefs pour mieux accompagner les apprentissages, une maman dont l'enfant est en école Montessori, désireuse de savoir comment ça s'y passe concrètement, des mamans d'enfants fréquentant l'école classique et souhaitant savoir comment répondre aux demandes sans interférer avec ce qui se fait à l'école.
Au terme de trois heures d'une présentation dense, elles ont semblé ravies de ce qu'elles avaient appris.
Et moi j'étais ravie d'une si belle occasion de réviser mes cours !
Nous avonsrapidement évoqué ce qui se fait dans le système classique, balayant grand nombre d'activités de la petite section au cours préparatoire. J'en profite pour remercier les trois instits professeurs des écoles qui ont relu ma copie ; n'ayant pas mis les pieds dans une école depuis plus de cinq ans, j'avais besoin de me rafraichir la mémoire !
Puis, nous avons détaillé la progression montessorienne, de la préparation de la main (dès le Nido, puis en vie pratique) aux cahiers de lignes pour la calligraphie, de la préparation de l'oreille qui permettra de discriminer les phonèmes (sons) aux petits livrets rouges de conjugaison pour la lecture.
Elles ont pu voir et manipuler le matériel afin de comprendre les étapes clefs.
Et comme chaque fois qu'on découvre la cohérence de la progression proposée par Maria Montessori (et dans le cas présent, par des disciples), elles ont trouvé ça d'une logique et d'une limpidité incroyables.
Mais bien sur, cette présentation rapide est uniquement informative et ne remplace en rien une formation qui permet d'aller bien au delà et d'utiliser pleinement cette pédagogie avec les enfants.
En faisant quelques recherches, j'ai constaté qu'il existe plusieurs progressions avec des différences parfois importantes.
Je pense que cela vient du fait que Maria Montessori était italienne. Aussi, l'adaptation de sa méthode à la langue française a été faite peut être par plusieurs de ses disciples.
Par exemple, la progression de l'AMI propose deux boites d'objets (l'une avec des transcriptions écrit/oral régulière, l'autre introduisant les "sons complexes") et nous retrouvons ensuite les phonogrammes sous une forme proche de ce que j'ai appris en formation.
D'autres éducateurs utilisent 3 boites progressives, chaque boite étant l'occasion de plusieurs exercices variés : dictées muettes à partir d'objets, puis d'images, mots à lire, petites phrases.
La boite rose est composée de mots simples (3, 4 lettres), la bleue propose des mots de plus en plus longs et la verte contient des mots irréguliers et l'ensemble des graphèmes complexes (ou, an, on, etc.).
Je ne sais pas si c'est parce que je ne connais pas bien ce matériel, mais pour le moment ma préférence va à celui développé par Héléna Lubienska comportant notamment les 66 dictées muettes.
En effet, en formation, j'ai été frappée par une différence de taille avec ce qu'on voit dans les méthodes classiques : on reste au stade du mot pendant des mois ! Et ça me semble très pertinent !
Ma fille, qui cherche à déchiffrer tout ce qui lui tombe sous la main, lit en décomposant en phonèmes : m-a-r-t-i-n-e-c-on-n-ai-l-a-r-è-z-on-d-e-s-on-in-p-a-t-i-e-n-k et lorsqu'elle arrive à la fin de la phrase, outre les erreurs de transcription graphèmes-phonèmes (écrit-oral), elle ne se rappelle évidemment plus du début !
Permettre à l'enfant d'automatiser le processus de la lecture en lui proposant un long travail de lecture et de compréhension sur les mots peut permettre d'éviter ce découpage à rallonge qui met l'enfant en échec.
Bref, j'en reviens à la progression. Elle comporte peut être des erreurs ou des approximations, notament sur la fin que je n'ai pas encore traversé avec mon ainée.
a.Activités préalables :
préparation de la main (boutons de puzzles et des cylindres, activités de préhension, de motricité fine)
préparation du sens de l'écriture (quelques exemples : lavage de la table, du miroir, tablettes lisses et rugueuses, bloc de cylindres, cabinet de géométrie)
langage oral : Images séquentielles, vocabulaire et nomenclatures
Préparation de l'attention auditive : Valorisation du silence, jeu du silence
discrimination visuelle : quelques activités comme le tris de boutons
b. Apprendre à écrire - Calligraphie
dessins de formes
Lettres rugueuses
Affiche de lettres rugueuses
plateau de semoule ou sable + stylet
grandes ardoises de calligraphie
livrets progressifs avec lignes
c. Apprendre à lire : méthode ayant pour point de départ l'analyse phonétique et la transcription phonème-graphème
Jeu « je devine »
Lettres rugueuses
association éventuelle lettre/objet
Grand alphabet mobile : explosion de l’écriture spontanée
Affiches sons complexes
Dictées muettes 1ère étape
2ème alphabet mobile
Explosion de la lecture
billets de lecture
2ème étape des dictées muettes
Boite des graphèmes
Alphabet script puis cursives majuscules et enfin capitales d'imprimerie.
Jeux d’association des écritures.
En parallèle, début des symboles de grammaire (adj, nom, article)
concordance logique nom/adjectif
Jeu du détective
Masculin/ féminin, singulier/pluriel des noms et adjectifs , studias, préfixe et suffixe, etc.
Début de la lecture de la phrase : rouleau, « ordres » (1,2 puis 3 actions)
Livrets rouges de conjugaison
Merci à toutes d'être venues. Merci aux enfants présents d'avoir été si discrets. Et merci à ma Lys, qui avait tant besoin de mon attention ce jour là, d'avoir réussi à partager sa maman !
Sollicitée par l'une d'elle, j'ai planché quelques jours sur le thème demandé : l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Un petit groupe s'est constitué pour assister à cette rencontre mardi dernier.
Plusieurs profils : des mamans d'enfants instruits en famille, à la recherche de clefs pour mieux accompagner les apprentissages, une maman dont l'enfant est en école Montessori, désireuse de savoir comment ça s'y passe concrètement, des mamans d'enfants fréquentant l'école classique et souhaitant savoir comment répondre aux demandes sans interférer avec ce qui se fait à l'école.
Au terme de trois heures d'une présentation dense, elles ont semblé ravies de ce qu'elles avaient appris.
Et moi j'étais ravie d'une si belle occasion de réviser mes cours !
Nous avons
Puis, nous avons détaillé la progression montessorienne, de la préparation de la main (dès le Nido, puis en vie pratique) aux cahiers de lignes pour la calligraphie, de la préparation de l'oreille qui permettra de discriminer les phonèmes (sons) aux petits livrets rouges de conjugaison pour la lecture.
Elles ont pu voir et manipuler le matériel afin de comprendre les étapes clefs.
Et comme chaque fois qu'on découvre la cohérence de la progression proposée par Maria Montessori (et dans le cas présent, par des disciples), elles ont trouvé ça d'une logique et d'une limpidité incroyables.
Mais bien sur, cette présentation rapide est uniquement informative et ne remplace en rien une formation qui permet d'aller bien au delà et d'utiliser pleinement cette pédagogie avec les enfants.
En faisant quelques recherches, j'ai constaté qu'il existe plusieurs progressions avec des différences parfois importantes.
Je pense que cela vient du fait que Maria Montessori était italienne. Aussi, l'adaptation de sa méthode à la langue française a été faite peut être par plusieurs de ses disciples.
Par exemple, la progression de l'AMI propose deux boites d'objets (l'une avec des transcriptions écrit/oral régulière, l'autre introduisant les "sons complexes") et nous retrouvons ensuite les phonogrammes sous une forme proche de ce que j'ai appris en formation.
D'autres éducateurs utilisent 3 boites progressives, chaque boite étant l'occasion de plusieurs exercices variés : dictées muettes à partir d'objets, puis d'images, mots à lire, petites phrases.
La boite rose est composée de mots simples (3, 4 lettres), la bleue propose des mots de plus en plus longs et la verte contient des mots irréguliers et l'ensemble des graphèmes complexes (ou, an, on, etc.).
Je ne sais pas si c'est parce que je ne connais pas bien ce matériel, mais pour le moment ma préférence va à celui développé par Héléna Lubienska comportant notamment les 66 dictées muettes.
En effet, en formation, j'ai été frappée par une différence de taille avec ce qu'on voit dans les méthodes classiques : on reste au stade du mot pendant des mois ! Et ça me semble très pertinent !
Ma fille, qui cherche à déchiffrer tout ce qui lui tombe sous la main, lit en décomposant en phonèmes : m-a-r-t-i-n-e-c-on-n-ai-l-a-r-è-z-on-d-e-s-on-in-p-a-t-i-e-n-k et lorsqu'elle arrive à la fin de la phrase, outre les erreurs de transcription graphèmes-phonèmes (écrit-oral), elle ne se rappelle évidemment plus du début !
Permettre à l'enfant d'automatiser le processus de la lecture en lui proposant un long travail de lecture et de compréhension sur les mots peut permettre d'éviter ce découpage à rallonge qui met l'enfant en échec.
Bref, j'en reviens à la progression. Elle comporte peut être des erreurs ou des approximations, notament sur la fin que je n'ai pas encore traversé avec mon ainée.
a.Activités préalables :
préparation de la main (boutons de puzzles et des cylindres, activités de préhension, de motricité fine)
préparation du sens de l'écriture (quelques exemples : lavage de la table, du miroir, tablettes lisses et rugueuses, bloc de cylindres, cabinet de géométrie)
langage oral : Images séquentielles, vocabulaire et nomenclatures
Préparation de l'attention auditive : Valorisation du silence, jeu du silence
discrimination visuelle : quelques activités comme le tris de boutons
b. Apprendre à écrire - Calligraphie
dessins de formes
Lettres rugueuses
Affiche de lettres rugueuses
plateau de semoule ou sable + stylet
grandes ardoises de calligraphie
livrets progressifs avec lignes
c. Apprendre à lire : méthode ayant pour point de départ l'analyse phonétique et la transcription phonème-graphème
Jeu « je devine »
Lettres rugueuses
association éventuelle lettre/objet
Grand alphabet mobile : explosion de l’écriture spontanée
Affiches sons complexes
Dictées muettes 1ère étape
2ème alphabet mobile
Explosion de la lecture
billets de lecture
2ème étape des dictées muettes
Boite des graphèmes
Alphabet script puis cursives majuscules et enfin capitales d'imprimerie.
Jeux d’association des écritures.
En parallèle, début des symboles de grammaire (adj, nom, article)
concordance logique nom/adjectif
Jeu du détective
Masculin/ féminin, singulier/pluriel des noms et adjectifs , studias, préfixe et suffixe, etc.
Début de la lecture de la phrase : rouleau, « ordres » (1,2 puis 3 actions)
Livrets rouges de conjugaison
Merci à toutes d'être venues. Merci aux enfants présents d'avoir été si discrets. Et merci à ma Lys, qui avait tant besoin de mon attention ce jour là, d'avoir réussi à partager sa maman !
vendredi 1 mars 2013
"Maman, devine..."
Conversation avec Lys, 3 ans et 3 mois :
"Maman, devine à quoi je pense ! Je pense à un animal qui commence par Nnnnnnnnnnn"
-Nnnn... euh... (souvenir des parties intensives de petit bac au fond de la classe au lycée... Narval... elle ne connait pas... Naja...idem...cherchons du côté de ce qu'elle connait) euh... Nnnnon vraiment, je ne vois pas...
-Noiseau !"
Ah oui. Je pouvais chercher...
"Maman, devine à quoi je pense ! Je pense à un animal qui commence par Nnnnnnnnnnn"
-Nnnn... euh... (souvenir des parties intensives de petit bac au fond de la classe au lycée... Narval... elle ne connait pas... Naja...idem...cherchons du côté de ce qu'elle connait) euh... Nnnnon vraiment, je ne vois pas...
-Noiseau !"
Ah oui. Je pouvais chercher...
jeudi 21 février 2013
10 bonnes raisons... de choisir l'écriture cursive
Bien avant de fabriquer mes lettres rugueuses, je m'étais posé la question : n'était-il pas plus logique, à notre époque, de ne pas passer par le fastidieux apprentissage de l'écriture cursive - dite "en attaché" ?
Qui écrit encore en cursif à part les élèves et les profs ?
Et qui écrit encore à la main à l'ère de l'ordinateur ?
De nombreux pays n'utilisent plus ce type d'écriture, et les élèves écrivent en script sans aucun problème.
M'auto-qualifiant volontiers de dysgraphique (notamment depuis que plusieurs courriers me sont revenus pour cause d'adresse illisible), le script m'apparaissait même comme une solution de facilité.
Et pourtant, après des mois de réflexion, j'ai opté pour la transmission de l'écriture cursive à mes enfants.
1. Tout d'abord, pourquoi choisir ?
Au départ, Pomme ayant appris les lettres dans les livres, j'avais opté pour la solution de facilité : ne pas choisir entre script et cursif. C'était confortable pour moi de ne pas avoir à trancher sur cette épineuse question, et elle semblait pouvoir apprendre les deux en parallèle.
Sauf qu'il y a quelques temps, je suis tombée par hasard sur un article (que je n'ai visiblement pas archivé et que je ne trouve plus !!! help!!! ;( ) expliquant la nécessité de faire un choix.
Si ma mémoire est bonne, les résultats de trois groupes d'enfants avaient été étudiés : le premier avait appris en cursif exclusivement, le deuxième en script, et le troisième en mixte.
Si les résultats des deux premiers étaient similaires, le troisième groupe éprouvait plus de difficulté. Il valait mieux choisir un seul style d'écriture pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, l'enfant ferait ensuite facilement le transfert, plutôt que d'enseigner les deux (ou même 3 avec les lettres bâtons) en parallèle, ce qui pouvait entrainer davantage de difficultés.
Il était donc préférable de faire un choix.
2. Dans la pédagogie que nous avons choisi de mettre en place à la maison - Montessori, pour ceux qui n'auraient pas suivi :D- l'enfant écrit (code) avant de lire (décoder). J'en reparlerai.
Il est donc plus logique de débuter par l'écriture servant à écrire (l'écriture cursive) plutôt qu'à lire (l'écriture scripte).
3. Il me semble également que les lettres cursives permettent d'éviter certaines confusions.
En effet, en script, p/b/q/d ou u/n se ressemblent beaucoup. Pour un enfant ayant du mal à se situer dans l'espace, elles portent vraiment à confusion. D'autant plus qu'à l'oral, les sont produits par "p" et "b" ou "b" et "d" sont difficiles à discriminer également.
Alors bien sur en cursif, l, b, k ou h pourront se ressembler davantage qu'en script. Mais les confusions seront moins fréquentes car elles se ressemblent moins (une boucle + un signe distinctif) et ne prêtent pas à confusion oralement.
4. Dans l'écriture dite "en attaché", les lettres sont... attachées !
Quoi de plus logique, en écrivant "sac" en attaché que de les lier à l'oral "ssssaaaaaac"?
Ainsi, la découverte de la lecture à partir de l'écrit est facilitée par le fait que les lettres sont liées entre elles.
5. De plus, les coupures entre les mots en cursif seront plus visibles qu'entre les mots en script. Leur identification sera donc facilitée.
6. Alors, bien sur, les lettres sont plus difficiles à tracer, l'effort est plus important.
Il faut mémoriser le mouvement, s'entrainer, et s'entrainer encore. La maitrise du geste graphique sera plus fastidieuse. Une bonne coordination sera nécessaire.
Et la joie de l'enfant d'autant plus grande lorsqu'il sera satisfait du tracé de sa lettre !
Il n'est pas nécessaire, ni même souhaitable, de soustraire l'enfant à cet effort et de choisir pour lui la voie de la facilité.
7. Une fois cet effort fourni, l’écriture cursive -c'est son but- sera plus rapide. En effet, il y a moins d'interruptions dans le geste, moins de levers de crayon.
8. De temps en temps, Pomme reçoit du courrier. Et celui-ci est toujours écrit en cursif.
Quelle joie pour elle que d'avoir su lire sur un dessin reçu pour son anniversaire "pour Pomme de la part de ....", écrit en attaché par une enfant de presque 7 ans.
Laissant mes enfants à une baby-sitter irlandaise lorsque je dois prendre mes leçons de conduite, j'ai rédigé l'autre jour quelques consignes par écrit qu'elle a eu beaucoup de mal à déchiffrer. Et pas seulement parce que j'écris très mal (je m'étais appliquée!) mais surtout parce que l'écriture cursive ne lui est pas familière.
Ces deux anecdotes récentes me rappellent que dans notre culture, le cursif a encore une place. Si minime soit elle, il ne faut pas la négliger.
9. Un jour, Pomme (dont je remercie qu'elle soit de début d'année ! c'est un an de gagné!) sera soumise à l'obligation d'instruction. Nous recevrons alors annuellement un inspecteur. Celui ci appréciera sans doute mieux de voir que les enfants sont capables d'écrire en cursif, conformément à ce qui se fait encore dans les écoles en France. (Même si en théorie nous sommes évidemment libres de ne pas suivre le programme de l'éducation nationale)
10. Et puis l'écriture cursive, avec son petit côté rétro, c'est quand même très esthétique, non?
De plus, contrairement au script qui est bien plus uniformisé, le cursif permet une réelle personnalisation (et là il faut croire qu'avec mon écriture de cochon, j'ai un peu loupé le coche !).
Voilà où j'en suis de mes reflexions.
Et plus je chemine, moins je comprends les choix pédagogiques qu'on retrouve fréquemment dans l'éducation nationale : lettres bâtons en PS, script en MS, cursif en GS, relier les mots identiques dans différentes graphies en MS ou GS, apprentissage de la lecture au CP en script, de l'écriture en cursif...
Soit j'ai orienté inintentionnellement mes recherches d'études sur le sujet, soit ces méthodes ne reposent pas sur des faits reconnus par les spécialistes de la question...
Et je ne peux que saluer à nouveau le génie de Maria Montessori dont l'intuition pédagogique semble corroborée par tout ce que j'ai pu lire sur le sujet !
Qui écrit encore en cursif à part les élèves et les profs ?
Et qui écrit encore à la main à l'ère de l'ordinateur ?
De nombreux pays n'utilisent plus ce type d'écriture, et les élèves écrivent en script sans aucun problème.
M'auto-qualifiant volontiers de dysgraphique (notamment depuis que plusieurs courriers me sont revenus pour cause d'adresse illisible), le script m'apparaissait même comme une solution de facilité.
Et pourtant, après des mois de réflexion, j'ai opté pour la transmission de l'écriture cursive à mes enfants.
1. Tout d'abord, pourquoi choisir ?
Au départ, Pomme ayant appris les lettres dans les livres, j'avais opté pour la solution de facilité : ne pas choisir entre script et cursif. C'était confortable pour moi de ne pas avoir à trancher sur cette épineuse question, et elle semblait pouvoir apprendre les deux en parallèle.
Sauf qu'il y a quelques temps, je suis tombée par hasard sur un article (que je n'ai visiblement pas archivé et que je ne trouve plus !!! help!!! ;( ) expliquant la nécessité de faire un choix.
Si ma mémoire est bonne, les résultats de trois groupes d'enfants avaient été étudiés : le premier avait appris en cursif exclusivement, le deuxième en script, et le troisième en mixte.
Si les résultats des deux premiers étaient similaires, le troisième groupe éprouvait plus de difficulté. Il valait mieux choisir un seul style d'écriture pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, l'enfant ferait ensuite facilement le transfert, plutôt que d'enseigner les deux (ou même 3 avec les lettres bâtons) en parallèle, ce qui pouvait entrainer davantage de difficultés.
Il était donc préférable de faire un choix.
2. Dans la pédagogie que nous avons choisi de mettre en place à la maison - Montessori, pour ceux qui n'auraient pas suivi :D- l'enfant écrit (code) avant de lire (décoder). J'en reparlerai.
Il est donc plus logique de débuter par l'écriture servant à écrire (l'écriture cursive) plutôt qu'à lire (l'écriture scripte).
3. Il me semble également que les lettres cursives permettent d'éviter certaines confusions.
En effet, en script, p/b/q/d ou u/n se ressemblent beaucoup. Pour un enfant ayant du mal à se situer dans l'espace, elles portent vraiment à confusion. D'autant plus qu'à l'oral, les sont produits par "p" et "b" ou "b" et "d" sont difficiles à discriminer également.
Alors bien sur en cursif, l, b, k ou h pourront se ressembler davantage qu'en script. Mais les confusions seront moins fréquentes car elles se ressemblent moins (une boucle + un signe distinctif) et ne prêtent pas à confusion oralement.
4. Dans l'écriture dite "en attaché", les lettres sont... attachées !
Quoi de plus logique, en écrivant "sac" en attaché que de les lier à l'oral "ssssaaaaaac"?
Ainsi, la découverte de la lecture à partir de l'écrit est facilitée par le fait que les lettres sont liées entre elles.
5. De plus, les coupures entre les mots en cursif seront plus visibles qu'entre les mots en script. Leur identification sera donc facilitée.
6. Alors, bien sur, les lettres sont plus difficiles à tracer, l'effort est plus important.
Il faut mémoriser le mouvement, s'entrainer, et s'entrainer encore. La maitrise du geste graphique sera plus fastidieuse. Une bonne coordination sera nécessaire.
Et la joie de l'enfant d'autant plus grande lorsqu'il sera satisfait du tracé de sa lettre !
Il n'est pas nécessaire, ni même souhaitable, de soustraire l'enfant à cet effort et de choisir pour lui la voie de la facilité.
7. Une fois cet effort fourni, l’écriture cursive -c'est son but- sera plus rapide. En effet, il y a moins d'interruptions dans le geste, moins de levers de crayon.
8. De temps en temps, Pomme reçoit du courrier. Et celui-ci est toujours écrit en cursif.
Quelle joie pour elle que d'avoir su lire sur un dessin reçu pour son anniversaire "pour Pomme de la part de ....", écrit en attaché par une enfant de presque 7 ans.
Laissant mes enfants à une baby-sitter irlandaise lorsque je dois prendre mes leçons de conduite, j'ai rédigé l'autre jour quelques consignes par écrit qu'elle a eu beaucoup de mal à déchiffrer. Et pas seulement parce que j'écris très mal (je m'étais appliquée!) mais surtout parce que l'écriture cursive ne lui est pas familière.
Ces deux anecdotes récentes me rappellent que dans notre culture, le cursif a encore une place. Si minime soit elle, il ne faut pas la négliger.
9. Un jour, Pomme (dont je remercie qu'elle soit de début d'année ! c'est un an de gagné!) sera soumise à l'obligation d'instruction. Nous recevrons alors annuellement un inspecteur. Celui ci appréciera sans doute mieux de voir que les enfants sont capables d'écrire en cursif, conformément à ce qui se fait encore dans les écoles en France. (Même si en théorie nous sommes évidemment libres de ne pas suivre le programme de l'éducation nationale)
10. Et puis l'écriture cursive, avec son petit côté rétro, c'est quand même très esthétique, non?
De plus, contrairement au script qui est bien plus uniformisé, le cursif permet une réelle personnalisation (et là il faut croire qu'avec mon écriture de cochon, j'ai un peu loupé le coche !).
Voilà où j'en suis de mes reflexions.
Et plus je chemine, moins je comprends les choix pédagogiques qu'on retrouve fréquemment dans l'éducation nationale : lettres bâtons en PS, script en MS, cursif en GS, relier les mots identiques dans différentes graphies en MS ou GS, apprentissage de la lecture au CP en script, de l'écriture en cursif...
Soit j'ai orienté inintentionnellement mes recherches d'études sur le sujet, soit ces méthodes ne reposent pas sur des faits reconnus par les spécialistes de la question...
Et je ne peux que saluer à nouveau le génie de Maria Montessori dont l'intuition pédagogique semble corroborée par tout ce que j'ai pu lire sur le sujet !
jeudi 17 janvier 2013
Grand alphabet mobile - combien d'exemplaires ?
Question du moment, combien de lettres de chaque pour les alphabets mobiles.
Lorsqu'on les achète tout faits, les alphabets contiennent en général 5 consonnes de chaque pour 10 voyelles. C'est trop peu.
Notre formatrice nous a conseillé environ 15 exemplaires de chaque lettre.
Quel boulot en perspective ! Et à quoi serviront 15 k ?
L'idéal, pour s'économiser un travail fastidieux, est de faire au plus juste.
Et pour ça, il "suffit" de compter dans les 66 séries de mots des dictées muettes combien d'exemplaires il faudra au maximum pour écrire l'ensemble de la dictée.
En effet chaque dictée contient 9 images. Dans ces images, on trouve un graphème majoritaire. Et l'idée est de pouvoir écrire les 9 mots en même temps, sans avoir à reprendre le "e" du premier mot pour écrire le 8ème !.
Il faut également garder en tête qu'un jour, l'enfant fera ses dictées muettes avec le petit alphabet mobile. Peut être donc que les 21 R, qui serviront dans la cinquantième dictée, ne serviront pas dans le grand alphabet mobile !
Bref, pour avoir une idée de combien d'exemplaires de chaque lettre il faut avoir pour faire les dictées muettes, qu'il s'agisse du grand ou du petit alphabet, je me suis amusée à compter !
A = 13 (pour la dictée 28)
B =
C = 11(pour la dictée 12)
D = 10 (pour la dictée 54)
E = 22 (pour la dictée ) et 21 pour la 11ème
F =
G = 10 (pour la dictée 30)
H = 11((pour la dictée 37)
I = 16 (pour la dictée 36)
J = 4 (pour la dictée 22)
K = 10 (pour la dictée 32)
L = 18 (pour les dictées 26 et 51)
M = 9 (pour la dictée 45)
N = 14 (pour la dictée 36)
O = 11 (pour la dictée 16)
P = 10 (pour la dictée 31)
Q = 9 (pour la dictée 24)
R = 21 (pour la dictée 50)
S = 18 (pour la dictée 45)
T = 18 (pour la dictée 52)
U = 13 (pour la dictée 29)
V = 4 (pour la dictée 11)
W =
X = 6 (pour la dictée 57)
Y = 9 (pour la dictée 33)
Z = 5 (pour la dictée 34)
Pour le B, le F ou le W, aucune dictée muette ne les contient majoritairement. Je pense que 5 B, 4 F et 2 W suffisent à l'écriture spontanée.
Allez, "y a plus qu'à !" :/
Lorsqu'on les achète tout faits, les alphabets contiennent en général 5 consonnes de chaque pour 10 voyelles. C'est trop peu.
Notre formatrice nous a conseillé environ 15 exemplaires de chaque lettre.
Quel boulot en perspective ! Et à quoi serviront 15 k ?
L'idéal, pour s'économiser un travail fastidieux, est de faire au plus juste.
Et pour ça, il "suffit" de compter dans les 66 séries de mots des dictées muettes combien d'exemplaires il faudra au maximum pour écrire l'ensemble de la dictée.
En effet chaque dictée contient 9 images. Dans ces images, on trouve un graphème majoritaire. Et l'idée est de pouvoir écrire les 9 mots en même temps, sans avoir à reprendre le "e" du premier mot pour écrire le 8ème !.
Il faut également garder en tête qu'un jour, l'enfant fera ses dictées muettes avec le petit alphabet mobile. Peut être donc que les 21 R, qui serviront dans la cinquantième dictée, ne serviront pas dans le grand alphabet mobile !
Bref, pour avoir une idée de combien d'exemplaires de chaque lettre il faut avoir pour faire les dictées muettes, qu'il s'agisse du grand ou du petit alphabet, je me suis amusée à compter !
A = 13 (pour la dictée 28)
B =
C = 11(pour la dictée 12)
D = 10 (pour la dictée 54)
E = 22 (pour la dictée ) et 21 pour la 11ème
F =
G = 10 (pour la dictée 30)
H = 11((pour la dictée 37)
I = 16 (pour la dictée 36)
J = 4 (pour la dictée 22)
K = 10 (pour la dictée 32)
L = 18 (pour les dictées 26 et 51)
M = 9 (pour la dictée 45)
N = 14 (pour la dictée 36)
O = 11 (pour la dictée 16)
P = 10 (pour la dictée 31)
Q = 9 (pour la dictée 24)
R = 21 (pour la dictée 50)
S = 18 (pour la dictée 45)
T = 18 (pour la dictée 52)
U = 13 (pour la dictée 29)
V = 4 (pour la dictée 11)
W =
X = 6 (pour la dictée 57)
Y = 9 (pour la dictée 33)
Z = 5 (pour la dictée 34)
Pour le B, le F ou le W, aucune dictée muette ne les contient majoritairement. Je pense que 5 B, 4 F et 2 W suffisent à l'écriture spontanée.
Allez, "y a plus qu'à !" :/
mercredi 2 janvier 2013
Mes lettres rugueuses
Enfin, je me suis lancée ! J'ai même presque terminé !
Lys (3 ans) s'intéresse depuis quelques temps à l'écrit.
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
mercredi 11 juillet 2012
Papa, Maman, Bébé animaux
Il y a bien longtemps déjà, j'avais imprimé des familles d'animaux pour Pomme.
Au hasard d'un rangement, nous sommes retombées dessus et elle a tout de suite souhaité les classer !
Quelle mémoire ! Après plusieurs mois, elle se souvenait précisément de la façon dont elle les avait utilisées !
Lys a bien évidemment voulu faire de même.
En ce moment, elle semble vivre assez mal de ne pas pouvoir faire tout ce que fait sa sœur.
Sorties, activités, centres d'intérêt. Admiration, imitation.
Lorsque nous travaillons, elle souhaite systématiquement faire les barres rouges et bleues. Elle semble envieuse de sa sœur et pressée de pouvoir à son tour les manipuler. Et c'est difficile pour moi de devoir chaque fois lui réexpliquer que ça n'est pas possible.
Alors aujourd'hui, quand elle a voulu faire les cartes des animaux, j'ai cédé.
J'ai adapté l'exercice pour que ça lui soit accessible car il y avait de nombreuses difficultés : reconnaitre les animaux, les classer, et les disposer en ligne.
Et c'est avec fierté et application que Lys a pu à son tour manipuler ces cartes !
Pour télécharger le document, c'est ici
Au hasard d'un rangement, nous sommes retombées dessus et elle a tout de suite souhaité les classer !
Quelle mémoire ! Après plusieurs mois, elle se souvenait précisément de la façon dont elle les avait utilisées !
Lys a bien évidemment voulu faire de même.
En ce moment, elle semble vivre assez mal de ne pas pouvoir faire tout ce que fait sa sœur.
Sorties, activités, centres d'intérêt. Admiration, imitation.
Lorsque nous travaillons, elle souhaite systématiquement faire les barres rouges et bleues. Elle semble envieuse de sa sœur et pressée de pouvoir à son tour les manipuler. Et c'est difficile pour moi de devoir chaque fois lui réexpliquer que ça n'est pas possible.
Alors aujourd'hui, quand elle a voulu faire les cartes des animaux, j'ai cédé.
J'ai adapté l'exercice pour que ça lui soit accessible car il y avait de nombreuses difficultés : reconnaitre les animaux, les classer, et les disposer en ligne.
Et c'est avec fierté et application que Lys a pu à son tour manipuler ces cartes !
Pour télécharger le document, c'est ici
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