Question du moment, combien de lettres de chaque pour les alphabets mobiles.
Lorsqu'on les achète tout faits, les alphabets contiennent en général 5 consonnes de chaque pour 10 voyelles. C'est trop peu.
Notre formatrice nous a conseillé environ 15 exemplaires de chaque lettre.
Quel boulot en perspective ! Et à quoi serviront 15 k ?
L'idéal, pour s'économiser un travail fastidieux, est de faire au plus juste.
Et pour ça, il "suffit" de compter dans les 66 séries de mots des dictées muettes combien d'exemplaires il faudra au maximum pour écrire l'ensemble de la dictée.
En effet chaque dictée contient 9 images. Dans ces images, on trouve un graphème majoritaire. Et l'idée est de pouvoir écrire les 9 mots en même temps, sans avoir à reprendre le "e" du premier mot pour écrire le 8ème !.
Il faut également garder en tête qu'un jour, l'enfant fera ses dictées muettes avec le petit alphabet mobile. Peut être donc que les 21 R, qui serviront dans la cinquantième dictée, ne serviront pas dans le grand alphabet mobile !
Bref, pour avoir une idée de combien d'exemplaires de chaque lettre il faut avoir pour faire les dictées muettes, qu'il s'agisse du grand ou du petit alphabet, je me suis amusée à compter !
A = 13 (pour la dictée 28)
B =
C = 11(pour la dictée 12)
D = 10 (pour la dictée 54)
E = 22 (pour la dictée ) et 21 pour la 11ème
F =
G = 10 (pour la dictée 30)
H = 11((pour la dictée 37)
I = 16 (pour la dictée 36)
J = 4 (pour la dictée 22)
K = 10 (pour la dictée 32)
L = 18 (pour les dictées 26 et 51)
M = 9 (pour la dictée 45)
N = 14 (pour la dictée 36)
O = 11 (pour la dictée 16)
P = 10 (pour la dictée 31)
Q = 9 (pour la dictée 24)
R = 21 (pour la dictée 50)
S = 18 (pour la dictée 45)
T = 18 (pour la dictée 52)
U = 13 (pour la dictée 29)
V = 4 (pour la dictée 11)
W =
X = 6 (pour la dictée 57)
Y = 9 (pour la dictée 33)
Z = 5 (pour la dictée 34)
Pour le B, le F ou le W, aucune dictée muette ne les contient majoritairement. Je pense que 5 B, 4 F et 2 W suffisent à l'écriture spontanée.
Allez, "y a plus qu'à !" :/
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jeudi 17 janvier 2013
mercredi 2 janvier 2013
Mes lettres rugueuses
Enfin, je me suis lancée ! J'ai même presque terminé !
Lys (3 ans) s'intéresse depuis quelques temps à l'écrit.
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
jeudi 11 octobre 2012
Le temps d'un jour
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je m'attèle à soigner l'ambiance.
Tout d'abord, les repères.
J'ai choisi de commencer par les repères temporels.
Lors de mes lointaines études inachevées, j'avais été sensibilisée aux angoisses liées à l'absence de possibilité d'anticiper chez les enfants souffrant d'autisme. J'avais alors découvert comment, dans les environnements teacch, des emplois du temps visuels permettaient aux enfants de savoir ce qui les attendaient après, par exemple.
J'avais été fascinée par ces outils d'une grande simplicité et je trouvais pertinent de proposer ce type de support à tous les enfants car la structuration temporelle est lente et les enfants peuvent tous avoir besoin de ces repères structurants pour se rassurer.
Il se trouve que depuis que Pomme sait parler, elle s'intéresse au temps.
Je me souviens d'une période longue où elle demandait sans arrêt "Quelle heure est-il?". Bien sur, que je réponde 10h ou 18 importait peu puisqu'elle n'y accordait pas de sens. Très vite elle a mémorisé les jours de la semaine, su dire que demain, on était tel jour, que papa irait/n'irait pas au travail, que hier elle avait fait du vélo, etc. Dans les conversations, elle demande fréquemment si on a encore le temps, si nous ne sommes pas en retard, dans combien de temps est le goûter. Bref, si les notions temporelles semblent parfois floues, elle semble y trouver beaucoup d'intérêt.
Il y a deux ans, j'avais fait un emploi du temps de la semaine permettant de voir ce qu'on allait y faire, le matin, l'après midi, le lendemain. Mais lorsque nous avons déménagé, je ne l'ai pas réinstallé.
A la même période, j'avais acheté une horloge à bas prix chez les suédois, dans l'idée d'en faire un repère sur la journée. J'avais prévu d'enlever l'aiguille des minutes et de mettre des pictogrammes tout autour. Mon problème : une horloge compte 12h quand la journée en dure 24. J'avais donc imaginé représenter le jour et la nuit par deux ronds mais je souhaitais faire les jointures. Et comme j'étais à la peine, j'ai laissé tomber.
Plus récemment (le 1er janvier 2012), nous avions installé une poutre du temps simplifiée, qui lui permettait d'anticiper les événements importants (anniversaires, ateliers et sorties, vacances, etc.) mais sa fixation n'étant pas idéale, je me suis résolue à l'enlever...
Et puis, au mois d'août, au hasard d'une discussion sur Internet, j'ai découvert cette horloge.
Une maman l'avait customisée pour sa fille à la façon synopte.
Immédiatement, j'ai commandé ! Mon problème initial de jour et nuit était résolu !
Sauf qu'il m'a ensuite fallu trancher pour de nombreux autres détails !!!
-Où commencer? Classiquement avec minuit en haut? le lever en haut (8h environ... tout en haut) ? ou la nuit dans la moitié inérieure, le jour dans la moitié supérieure?
Chaque possibilité avait des atouts. J'ai fini par décider que, s'agissant d'une horloge, il valait peut-être mieux respecter le début classique, même si le reste est décalé.Afin notament de faciliter la transition à la lecture de l'heure sur 12h.
-Fallait il inscrire les nombres de 0 à 24 (logique pour une horloge de 24h) ou seulement jusqu'à 12?
Je me suis écoutée répondre aux questions de ma fille :
"Quelle heure est il?
-Il est 4h !"
Jamais je n'ai dit 16h.
De plus, mon ainée a fini la numération jusqu'à 10 mais nous n'avons pas encore abordé la suite des nombres écrits.
J'ai donc opté pour 0 à 12.
-Pourquoi "0 à minuit, 12 à midi"?
En réfléchissant à tout ça, il m'est apparu qu'il y a 3 façons d'écrire minuit en nombre : 00h, 12h et 24h.
Ayant opté pour "de 0 à 12, j'ai bien sur éliminé le "24" et j'hésitais entre 0 et 12.
Or, pour écrire "minuit et demi" en nombre, on écrira le plus souvent "00h30".
Pour écrire "midi et demi" en nombre, on écrira toujours "12h30".
Ainsi, il m’apparaissait logique d'écrire 0 pour minuit, 12 pour midi.
-Quelle police d'écriture pour les chiffres ?
J'en ai téléchargé une spécialement pour l'occasion ! En effet, je voulais des 7 avec des barres, des 4 non fermés ! Script école 2 répondait à ces critères.
-Comment distinguer le jour et la nuit? le matin de l'après midi?
Des fonds de couleurs différentes, c'est assez simple comme idée. Sauf que notre emploi du temps de semaine, que je pense réinstaller prochainement, a déjà une couleur par jour et j'avais un peu peur des confusions si j'utilisais le jaune pour le jeudi ET pour le matin, le vert pour le vendredi ET pour l'après midi, par exemple.
J'ai fini par opter pour un fond clair (blanc) pour le jour et un fond sombre (je n'ai pas pu me résoudre à mettre du noir, j'ai mis du bleu foncé) pour la nuit.
Pour les chiffres, j'ai choisi de les mettre sur des formes différentes que nous avons choisies avec les enfants.
Une pour le matin, une pour l'après midi, une pour la nuit. Ça n'est surement pas optimal (j'ai regretté ensuite de ne pas avoir mis une forme différente pour la soirée, disons de 18h à 20h.) mais ça permettra peut être à Lys de visualiser ces trois parties de la journée plus facilement.
Et enfin, j'ai mis des petits tirets colorés à chaque heure car Lys ne connait pas encore les chiffres. Ainsi, si je lui dis "quand l'aiguille noire sera sur le 2, nous partirons", elle risque d'avoir un peu de mal à se repérer ! Si je dis "Quand l'aiguille noire sera sur le tiret rose, il sera 2h et nous partirons", ça sera plus facile. Bon, je n'avais pas 24 couleurs, j'ai donc réutilisé plusieurs fois certaines, en ne les mettant pas à proximité et en m'arrangeant pour que le 3h du matin et de l'après midi aient des tirets de couleurs différentes.
J'ai pris soin de positionner les tirets et les chiffres juste au bout de la petite aiguille, afin que celle ci les pointe de façon évidente.
-Que faire de l'aiguille des minutes?
J'ai hésité entre l'enlever (mais j'avais peur que le mécanisme soit perturbé) ou la laisser.
En la laissant, je souhaitais qu'elle ne serve pas "à rien" et je me suis posé la question d'indiquer les minutes en rouge (5-10-15, etc.). Finalement, je ne l'ai pas fait. Déjà parce que sur un cadran "classique", il est 8h10 quand la grande aiguille "est sur le 2". Sur un cadran 24h, il est 8h5 quand la grande aiguille "est sur le 2".
A celà s'ajoute que ma grande ne sait pas lire les nombres pour le moment. Ni compter de 5 en 5.
J'ai donc laissé la grande aiguille et indiqué les quarts d'heure par des points rouge.
Pour le moment, je lui ai dit de ne pas s'occuper de cette grande aiguille. Quand déjà les informations données par la petite seront acquises, nous nous intéresserons à la grande qui indique "et demi", "presque et demi", "et quart", etc. Mais avant ça, nous décortiquerons ce qu'est une demi et un quart.
-Quels pictogrammes ?
J'ai choisi de représenter les repères vraiment quotidiens. Le lever étant très aléatoire, j'ai préféré ne pas l'indiquer.
Il restait : petit-déjeuner, habillage, déjeuner, goûter, bain, diner, prière, coucher. Voilà ce qui est quotidien et régulier chez nous.
J'ai donc trouvé des pictogrammes représentatifs que nous avons expliqué, décortiqué ensemble avant de le fixer dans l'horloge.
Et voilà ! Le résultat n'est pas parfait, les choix que j'ai fait ne sont peut être pas pertinents, mais déjà, Pomme et Lys semblent l'avoir adoptée !
Pomme surtout, qui est littéralement fascinée !
Comme si enfin elle pouvait maitriser ce temps !
Hier soir, elle est restée plus d'une heure à étudier l'horloge dans ces moindres recoins, captivée par le fait de pouvoir, à condition d'être très concentrée, voir bouger cette grande aiguille à l’œil nu
Ce matin, Lys ayant dormi très tard (9h15) et ayant ensuite pris tranquillement son petit déjeuner, Pomme était très ennuyée d'avoir raté l'heure de l'habillage !
Pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eu une seule fois la question "c'est quand le goûter?". Elle a pu patienter tranquillement, sure de ne pas le rater !
Et lors du diner, elle a quitté huit fois la table pour aller constater qu'il était encore l'heure de diner, puis presque l'heure de la prière !
Je sais bien qu'elle va s'apaiser, prendre un peu de distance, je ne m'inquiète pas du tout de cet engouement presque démesuré. Elle s'approprie ces repères !
Lys, quant à elle, a bien compris le fonctionnement de l'horloge et peut dire qu'il est bientôt le moment de déjeuner. C'est déjà très bien. Jusqu'à présent, je n'ai pas senti chez elle un intérêt particulier pour le temps qui n'est pas omniprésent dans son langage. Je pense donc que pour le moment, ça ne répond pas à un besoin particulier.
Nous verrons ... avec le temps !
Tout d'abord, les repères.
J'ai choisi de commencer par les repères temporels.
Lors de mes lointaines études inachevées, j'avais été sensibilisée aux angoisses liées à l'absence de possibilité d'anticiper chez les enfants souffrant d'autisme. J'avais alors découvert comment, dans les environnements teacch, des emplois du temps visuels permettaient aux enfants de savoir ce qui les attendaient après, par exemple.
J'avais été fascinée par ces outils d'une grande simplicité et je trouvais pertinent de proposer ce type de support à tous les enfants car la structuration temporelle est lente et les enfants peuvent tous avoir besoin de ces repères structurants pour se rassurer.
Il se trouve que depuis que Pomme sait parler, elle s'intéresse au temps.
Je me souviens d'une période longue où elle demandait sans arrêt "Quelle heure est-il?". Bien sur, que je réponde 10h ou 18 importait peu puisqu'elle n'y accordait pas de sens. Très vite elle a mémorisé les jours de la semaine, su dire que demain, on était tel jour, que papa irait/n'irait pas au travail, que hier elle avait fait du vélo, etc. Dans les conversations, elle demande fréquemment si on a encore le temps, si nous ne sommes pas en retard, dans combien de temps est le goûter. Bref, si les notions temporelles semblent parfois floues, elle semble y trouver beaucoup d'intérêt.
Il y a deux ans, j'avais fait un emploi du temps de la semaine permettant de voir ce qu'on allait y faire, le matin, l'après midi, le lendemain. Mais lorsque nous avons déménagé, je ne l'ai pas réinstallé.
A la même période, j'avais acheté une horloge à bas prix chez les suédois, dans l'idée d'en faire un repère sur la journée. J'avais prévu d'enlever l'aiguille des minutes et de mettre des pictogrammes tout autour. Mon problème : une horloge compte 12h quand la journée en dure 24. J'avais donc imaginé représenter le jour et la nuit par deux ronds mais je souhaitais faire les jointures. Et comme j'étais à la peine, j'ai laissé tomber.
Plus récemment (le 1er janvier 2012), nous avions installé une poutre du temps simplifiée, qui lui permettait d'anticiper les événements importants (anniversaires, ateliers et sorties, vacances, etc.) mais sa fixation n'étant pas idéale, je me suis résolue à l'enlever...
Et puis, au mois d'août, au hasard d'une discussion sur Internet, j'ai découvert cette horloge.
Une maman l'avait customisée pour sa fille à la façon synopte.
Immédiatement, j'ai commandé ! Mon problème initial de jour et nuit était résolu !
Sauf qu'il m'a ensuite fallu trancher pour de nombreux autres détails !!!
-Où commencer? Classiquement avec minuit en haut? le lever en haut (8h environ... tout en haut) ? ou la nuit dans la moitié inérieure, le jour dans la moitié supérieure?
Chaque possibilité avait des atouts. J'ai fini par décider que, s'agissant d'une horloge, il valait peut-être mieux respecter le début classique, même si le reste est décalé.Afin notament de faciliter la transition à la lecture de l'heure sur 12h.
-Fallait il inscrire les nombres de 0 à 24 (logique pour une horloge de 24h) ou seulement jusqu'à 12?
Je me suis écoutée répondre aux questions de ma fille :
"Quelle heure est il?
-Il est 4h !"
Jamais je n'ai dit 16h.
De plus, mon ainée a fini la numération jusqu'à 10 mais nous n'avons pas encore abordé la suite des nombres écrits.
J'ai donc opté pour 0 à 12.
-Pourquoi "0 à minuit, 12 à midi"?
En réfléchissant à tout ça, il m'est apparu qu'il y a 3 façons d'écrire minuit en nombre : 00h, 12h et 24h.
Ayant opté pour "de 0 à 12, j'ai bien sur éliminé le "24" et j'hésitais entre 0 et 12.
Or, pour écrire "minuit et demi" en nombre, on écrira le plus souvent "00h30".
Pour écrire "midi et demi" en nombre, on écrira toujours "12h30".
Ainsi, il m’apparaissait logique d'écrire 0 pour minuit, 12 pour midi.
-Quelle police d'écriture pour les chiffres ?
J'en ai téléchargé une spécialement pour l'occasion ! En effet, je voulais des 7 avec des barres, des 4 non fermés ! Script école 2 répondait à ces critères.
-Comment distinguer le jour et la nuit? le matin de l'après midi?
Des fonds de couleurs différentes, c'est assez simple comme idée. Sauf que notre emploi du temps de semaine, que je pense réinstaller prochainement, a déjà une couleur par jour et j'avais un peu peur des confusions si j'utilisais le jaune pour le jeudi ET pour le matin, le vert pour le vendredi ET pour l'après midi, par exemple.
J'ai fini par opter pour un fond clair (blanc) pour le jour et un fond sombre (je n'ai pas pu me résoudre à mettre du noir, j'ai mis du bleu foncé) pour la nuit.
Pour les chiffres, j'ai choisi de les mettre sur des formes différentes que nous avons choisies avec les enfants.
Une pour le matin, une pour l'après midi, une pour la nuit. Ça n'est surement pas optimal (j'ai regretté ensuite de ne pas avoir mis une forme différente pour la soirée, disons de 18h à 20h.) mais ça permettra peut être à Lys de visualiser ces trois parties de la journée plus facilement.
Et enfin, j'ai mis des petits tirets colorés à chaque heure car Lys ne connait pas encore les chiffres. Ainsi, si je lui dis "quand l'aiguille noire sera sur le 2, nous partirons", elle risque d'avoir un peu de mal à se repérer ! Si je dis "Quand l'aiguille noire sera sur le tiret rose, il sera 2h et nous partirons", ça sera plus facile. Bon, je n'avais pas 24 couleurs, j'ai donc réutilisé plusieurs fois certaines, en ne les mettant pas à proximité et en m'arrangeant pour que le 3h du matin et de l'après midi aient des tirets de couleurs différentes.
J'ai pris soin de positionner les tirets et les chiffres juste au bout de la petite aiguille, afin que celle ci les pointe de façon évidente.
-Que faire de l'aiguille des minutes?
J'ai hésité entre l'enlever (mais j'avais peur que le mécanisme soit perturbé) ou la laisser.
En la laissant, je souhaitais qu'elle ne serve pas "à rien" et je me suis posé la question d'indiquer les minutes en rouge (5-10-15, etc.). Finalement, je ne l'ai pas fait. Déjà parce que sur un cadran "classique", il est 8h10 quand la grande aiguille "est sur le 2". Sur un cadran 24h, il est 8h5 quand la grande aiguille "est sur le 2".
A celà s'ajoute que ma grande ne sait pas lire les nombres pour le moment. Ni compter de 5 en 5.
J'ai donc laissé la grande aiguille et indiqué les quarts d'heure par des points rouge.
Pour le moment, je lui ai dit de ne pas s'occuper de cette grande aiguille. Quand déjà les informations données par la petite seront acquises, nous nous intéresserons à la grande qui indique "et demi", "presque et demi", "et quart", etc. Mais avant ça, nous décortiquerons ce qu'est une demi et un quart.
-Quels pictogrammes ?
J'ai choisi de représenter les repères vraiment quotidiens. Le lever étant très aléatoire, j'ai préféré ne pas l'indiquer.
Il restait : petit-déjeuner, habillage, déjeuner, goûter, bain, diner, prière, coucher. Voilà ce qui est quotidien et régulier chez nous.
J'ai donc trouvé des pictogrammes représentatifs que nous avons expliqué, décortiqué ensemble avant de le fixer dans l'horloge.
Et voilà ! Le résultat n'est pas parfait, les choix que j'ai fait ne sont peut être pas pertinents, mais déjà, Pomme et Lys semblent l'avoir adoptée !
Pomme surtout, qui est littéralement fascinée !
Comme si enfin elle pouvait maitriser ce temps !
Hier soir, elle est restée plus d'une heure à étudier l'horloge dans ces moindres recoins, captivée par le fait de pouvoir, à condition d'être très concentrée, voir bouger cette grande aiguille à l’œil nu
Ce matin, Lys ayant dormi très tard (9h15) et ayant ensuite pris tranquillement son petit déjeuner, Pomme était très ennuyée d'avoir raté l'heure de l'habillage !
Pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eu une seule fois la question "c'est quand le goûter?". Elle a pu patienter tranquillement, sure de ne pas le rater !
Et lors du diner, elle a quitté huit fois la table pour aller constater qu'il était encore l'heure de diner, puis presque l'heure de la prière !
Je sais bien qu'elle va s'apaiser, prendre un peu de distance, je ne m'inquiète pas du tout de cet engouement presque démesuré. Elle s'approprie ces repères !
Lys, quant à elle, a bien compris le fonctionnement de l'horloge et peut dire qu'il est bientôt le moment de déjeuner. C'est déjà très bien. Jusqu'à présent, je n'ai pas senti chez elle un intérêt particulier pour le temps qui n'est pas omniprésent dans son langage. Je pense donc que pour le moment, ça ne répond pas à un besoin particulier.
Nous verrons ... avec le temps !
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