lundi 28 janvier 2013

Nouvelle salle de travail

Chez nous, c'est petit. Il y a plus petit, bien sur, mais je rêve parfois de quelques mètres carrés de plus.
Malgré ça, j'ai réussi à libérer un véritable espace de travail.
Mon mari a enfin installé son bureau dans le salon, ce qui nous permet de disposer de cette pièce exclusivement pour nos activités !
Mes filles cohabitent avec bonheur dans une petite chambre et Champignon dort avec nous pour le moment.
Et voilà comment avec 3 chambres et 3 enfants, et un sens des priorités qui échappera à certains, je me retrouve avec un espace de 9m² consacré à l'instruction en famille ! Royal !
Voici les premières photos, même s'il me manque encore un peu de matériel (et de temps pour le confectionner).

Vie sensorielle à gauche, vie pratique près de la fenêtre, le reste sera dans deux étagères à droite.










Gros plan sur l'étagère de vie sensorielle.
La tour rose n'est pas suffisamment accessible mais dans l'immédiat, la porte étant encore trop souvent entrouverte, je ne prends pas le risque de voir un petit Champignon jouer avec les petits cubes !

mercredi 23 janvier 2013

Par où commencer avec bébé ?

A plusieurs reprises, j'ai rencontré des mamans néophytes dans la pédagogie Montessori.
Il me reste tant à apprendre que je me sens moi aussi néophyte !
Seulement, comme je le suis depuis longtemps, il m'est arrivé qu'on me demande "par où commencer ?"
Difficile d'avoir une réponse toute faite car nous partons toutes d'une point différent et avons des cheminements personnels. Et tout dépend aussi de l'âge du bébé.
Cependant, j'ai l'impression que souvent, les mamans se précipitent un peu vite au rayon "graines" de leurs supermarchés, investissent dans des plateaux qui me semblent désormais complètement inutiles à 20 mois et s'emploient à copier les activités vues ça et là sur des blogs, s'attachant avant tout à la forme plutôt qu'au fond.
Pour que l'enfant, ou même le bébé, tire réellement bénéfice des activités proposées, voici quelques pistes à explorer, si ça n'est pas déjà fait !
Je les ai classée dans un ordre ... chronologique, ordre tout à fait subjectif !


1. Bienveillance :
Changer le regard que l'on porte à l'enfant, s'attacher à ne le voir qu'avec bienveillance, se mettre à sa hauteur et cesser de le prendre systématiquement de haut, communiquer avec considération et respect, bannir les punitions et les humiliations...
J'ai découvert une nouvelle façon de vivre avec l'enfant, une façon que la société ne m'avait pas enseignée. Une révolution, une révélation !

2. Valorisation du silence.
Éteignez la télé, supprimez les piles dans tous les jouets, ne cherchez pas nécessairement à occuper l'environnement par un fond bruyant.
Ça n'est peut-être pas le cas chez vous, mais la pollution sonore est grande dans notre société, et très néfaste à la concentration de bébé. Surtout lorsqu'elle s'accompagne de stimuli visuels, comme c'est le cas pour la télévision ou les jouets lumineux...
Au contraire, valorisez le silence, offrez du calme à votre enfant.

3. Importance de l'ordre
Pour ma part, c'est l'un des points qui me demandent le plus d'efforts.
Mais quelle satisfaction de constater que ça facilite notre vie !
Une place pour chaque objet, et rapidement, les enfants apprendront à remettre en place les objets.
Mais avant cela, l'ordre repose, apaise. Et surtout sécurise les tous-petits.

4. Rythme  :
Il s'agit maintenant de donner des repères à l'enfant.
S'habiller le matin même lorsqu'on ne sort qu'en fin de journée, prendre des repas à table à heures régulières, enchainer les étapes du soir (bain, diner, lecture d'histoire, coucher) toujours dans le même ordre.
Comme pour l'ordre, ces repères permettent à l'enfant de se sentir en sécurité.
La notion de rythme s'entend aussi dans l'autre sens : il "faut" donner un rythme à l'enfant, on vient de le dire, mais également vivre à SON rythme : c'est à dire RALENTIR.
Prendre le temps de marcher à ses côtés plutôt que de le mettre dans une poussette pour aller plus vite, lui laisser le temps de mettre ses chaussures lui-même dès qu'il en est capable, même si on a l'impression de "perdre du temps". On ne perd jamais du temps, on le lui donne ! Et il en a besoin pour grandir !

5. Participation aux activités de la vie quotidienne :
Voilà l'activité principale de votre tout petit : vivre, jour après jour !
Préparer le repas, étendre le linge, sortir les poubelles, faire les courses. Tout cela fait partie de la vie quotidienne, au cœur de laquelle le bébé doit grandir.
Quel dommage de caser bébé dans un parc avec des jouets pendant qu'on prépare le repas.
Ouvrez grand votre cuisine à bébé, permettez lui de participer à ce quotidien, confiez lui des tâches à sa portée, apprenez lui dès tout petit à trier les déchets ou à tourner la pâte à crêpes, donnez lui un petit chariot à roulettes au supermarché, laissez le porter des assiettes...
C'est bien plus essentiel à 18 mois que de lui donner des graines à verser d'un bol à l'autre.
Il participera avec entrain et fierté, dans la mesure où ce que vous lui proposez est à sa portée.

6. Autonomie dans un environnement adapté :
Pour aider l'enfant de faire seul, adaptez votre environnement à sa petite taille : marche-pieds pour le lavabo, porte-manteaux à sa taille, jouets disposés sur des étagères basses, vêtements accessibles dans l'armoire, vaisselle dans les placards bas de la cuisine, lit près du sol et sans barreaux, mobilier à sa taille (fauteuil, chaise, table), petits couverts...
Vous verrez, votre maison y survivra bien mieux que s'il doit escalader tous les meubles à chaque fois qu'il veut faire seul !

7. Observation de l'enfant :
C'est votre enfant qui va vous guider dans ce que vous allez lui proposer comme activité.
Il verse son verre d'eau dans son assiette à table ? Proposez lui une bassine de semoule ?
Il met les verres les uns dans les autres ? Des seaux ou des cubes gigognes le raviraient surement.
Combien de fois, très emballée par une idée vue sur un blog, je me suis précipitée pour la proposer à mon enfant. Flop total. Dans mon enthousiasme, j'en oubliais que ça n'était pas forcément le meilleur moment (besoin d'un câlin plutôt que d'un moment d'activité, intérêt pour autre chose à ce moment là...).
Il est à la fois difficile et essentiel de se laisser guider par ce petit être plein de volonté !
Observer l'enfant, c'est aussi apprendre à ne pas intervenir.
Ni pour stopper une action -sauf en cas de danger évidemment-  :"Attention, tu vas le casser" ou "Donne, je vais t'aider" ; ni même pour encourager l'enfant : "Allez vas y, tu peux y arriver", "Montre à Mamie comme tu marches bien" ou  "Bravo ! C'est super ! Continue !"
Non. Observez. Sans attente et dans la confiance. Pour que chaque pas fait par l'enfant le soit pour lui, au moment où il s'y sent près, et non pour satisfaire les regards extérieurs.
De plus, par votre non-intervention, vous éviterez de déconcentrer l'enfant dans son action.
Observez le jusqu'au bout, jusqu'à cette expression de satisfaction qui illumine son visage lorsqu'il réussit, pour lui-même.

8. Trier les jouets
Avant de proposer des activités, il est essentiel déjà de faire le tri des jouets que bébé a à sa disposition. Dans un premir temps, vous avez enlevé les piles. C'est bien. Il va maintenant falloir agir.
Tout d'abord en triant : on supprime tout ce qui nous semble néfaste pour le développement de l'enfant.
Bien sur, les jouets ont avant tout pour but d'amuser bébé. Pas de l'éduquer. Mais on peut quand même se passer de certaines monstruosités.
Et pas de sentiment, hein ! Que ça soit l'arrière grand-tante qui ait offert cet... euh... appelons le instrument de musique, malgré le son particulier qu'il produit... n'est pas une raison suffisante pour le garder !
Nos enfants ont bien trop de jouets à leur disposition, tellement qu'ils n'y jouent plus. Ne sachant où donner de la tête, éparpillant et mélangeant les morceaux.
Deux parades :
-un nombre limité de jouets : 4-5 sont suffisants ! Bon chez moi il y en a un peu plus car des âges différents cohabitent et qu'ils sont à la maison en journée... A vous de trouver l'équilibre. En gardant en tête que peu de jouets = peu de rangement !
-le roulement : quand bébé se sera lassé de ces 4-5 jouet, ressortez en d'autres du placard. Bébé aura du plaisir à redécouvrir des jouets qu'il n'a pas vu depuis quelques semaines et  pourra y passer de longs moments. Ici on tourne une fois par mois. On ne change pas tous les jouets à chaque fois, mais environ une moitié. Tous changent de place,. On fait le roulement ensemble, on a ritualisé ça par un "aurevoir les jouets, à bientôt" Et quand l'une ou l'autre de mes filles me réclament un jouet "rangé", je lui rappelle le fonctionnement : il n'est pas accessible pour le moment.
Dernier point sur les jouets : bannissez les coffres à bazar à joujoux au fond desquels il faut fouiller longuement pour trouver la deuxième chaussure de la poupée...

9. Son petit espace :
On y vient, on y arrive, vous allez pouvoir installer à bébé son coin d'ativités dont on trouve tant de jolies photos sur le web ;)
Un tapis ou un futon, un miroir, une petite étagère sur laquelle il pourra attraper les activités qui lui correspondent (selon son âge, évidemment ; plus jeune il aura des mobiles, puis des objets à attraper ; l'étagère arrivera quand bébé se déplacera ), une plante, de jolis tableaux ou illustrations affichés à sa hauteur...
L'espace doit être apaisant (pas trop de couleurs vives) pour favoriser la concentration.

10. Ses activités montessori:
Vous avez posé l'ambiance.
Et maintenant que votre enfant évolue dans un environnement calme et ordonné sous votre regard bienveillant, maintenant qu'il a son petit espace dans lequel il ne sera pas dérangé, il va pouvoir avoir des activités directement inspirée de la pédagogie Montessori.
Vous trouverez une liste d'activités dans la charte des établissements montessori de l'AMF. Vous pouvez aussi imagnier des petites activités qui
-isolent les difficultés
-permettent la concentration
-correspondent aux centres d'intéret et au niveau de développement de votre enfant
Ces activités permettent la coordination occulo-manuelle, l'éveil des différents sens, ouvrent sur la nature, développent le langage.

Voilà. Cette liste évoluera peut être avec le temps, pour y faire des ajouts d'éléments que j'aurai oublié. Ou pour refléter mon cheminement. N'hésitez pas à me signaler des oublis importants, j'ai peut être mis de côté des éléments essentiels ;)

samedi 19 janvier 2013

Mettre la table

Maintenant que la marche est acquise, j'embauche Champignon pour mettre la table.
L'approche des 18 mois est une période bénie où l'enfant, par imitation, participe à toutes les tâches de la maison avec un plaisir non-dissimulé. J'avoue que j'en profite sans aucun scrupule ! 
Ca ne sera surement pas aussi facile lorsqu'ils seront adolescents.
Voici donc mon petit bonhomme à l'oeuvre.
L'énergie qu'il met pour transporter ces assiettes une à une et les hisser sur la table en se dressant sur la pointe des pieds est une magnifique illustration de la volonté.
J'ai appris avec le temps à ne plus intervenir, ni verbalement par des encouragements ou des "attentionnnn", ni par un geste d'aide ou de rattrapage. 

Au-delà de la simple participation à la vie de famille, il est absolument fascinant de voir qu'en mettant la table, l'enfant (selon son âge) acquiert des pré-requis fondamentaux aux mathématiques : correspondance terme à terme, distributivité, dénombrement...
A cela s'ajoute la structuration spatiale ou encore des notions de vocabulaire (assiette, fourchette, couteau puis inducteurs spatiaux : derrière, à droite, à gauche).
Mais évidemment, l'essentiel n'est pas là ! Le premier objectif est de prendre du plaisir dans les gestes du quotidien. Et à entendre Champignon quand, une fois les assiettes posées sur la table et sa chaise escaladée, il appelle ses soeurs d'un "A TAB" empli de de fierté, je ressens que cet objectif est atteint !

jeudi 17 janvier 2013

Grand alphabet mobile - combien d'exemplaires ?

Question du moment, combien de lettres de chaque pour les alphabets mobiles.
Lorsqu'on les achète tout faits, les alphabets contiennent en général 5 consonnes de chaque pour 10 voyelles. C'est trop peu.
Notre formatrice nous a conseillé environ 15 exemplaires de chaque lettre.
Quel boulot en perspective ! Et à quoi serviront 15 k ?
L'idéal, pour s'économiser un travail fastidieux, est de faire au plus juste.
Et pour ça, il "suffit" de compter dans les 66 séries de mots des dictées muettes combien d'exemplaires il faudra au maximum pour écrire l'ensemble de la dictée.
En effet chaque dictée contient 9 images. Dans ces images, on trouve un graphème majoritaire. Et l'idée est de pouvoir écrire les 9 mots en même temps, sans avoir à reprendre le "e" du premier mot pour écrire le 8ème !.
Il faut également garder en tête qu'un jour, l'enfant fera ses dictées muettes avec le petit alphabet mobile. Peut être donc que les 21 R, qui serviront dans la cinquantième dictée, ne serviront pas dans le grand alphabet mobile !
Bref, pour avoir une idée de combien d'exemplaires de chaque lettre il faut avoir pour faire les dictées muettes, qu'il s'agisse du grand ou du petit alphabet, je me suis amusée à compter !
A = 13 (pour la dictée 28)
B =
C = 11(pour la dictée 12)
D = 10 (pour la dictée 54)
E = 22 (pour la dictée ) et 21 pour la 11ème
F =
G = 10 (pour la dictée 30)
H = 11((pour la dictée 37)
I = 16 (pour la dictée 36)
J = 4 (pour la dictée 22)
K = 10 (pour la dictée 32)
L = 18 (pour les dictées 26 et 51)
M = 9 (pour la dictée 45)
N = 14 (pour la dictée 36)
O = 11 (pour la dictée 16)
P = 10 (pour la dictée 31)
Q = 9 (pour la dictée 24)
R = 21 (pour la dictée 50)
S = 18 (pour la dictée 45)
T = 18 (pour la dictée 52)
U = 13 (pour la dictée 29)
V = 4 (pour la dictée 11)
W =
X = 6 (pour la dictée 57)
Y = 9 (pour la dictée 33)
Z = 5 (pour la dictée 34)

Pour le B, le F ou le W, aucune dictée muette ne les contient majoritairement. Je pense que 5 B, 4 F et 2 W suffisent à l'écriture spontanée.

Allez, "y a plus qu'à !" :/

mercredi 16 janvier 2013

Oui mais à l'école...

Parfois je doute. Certaines périodes sont moins faciles que d'autres en ief. Il y a la fatigue, la gestion d'un quotidien chargé, les enfants qui par période (et par curiosité) évoquent beaucoup l'école, l'entourage qui s'impatiente, l'envie d'avoir du temps pour soi...
Il me suffit alors de lire les nouvelles sur cette belle école maternelle que nos voisins nous envient.
Aujourd'hui par exemple,
Quand je lis qu'une enseignante de maternelle a mis à ses élèves un dessin animé (aïe) téléchargé sur Internet (re-aïe) qu'elle n'avait pas préalablement visionné (re-re-aïe) et qu'elle s'est absentée -laissant donc les enfants sans surveillance- (re-re-re-aïe) pour téléphoner (rerererere... elle cumule la nana !) avant de revenir en classe et de se rendre compte qu'il s'agissait ... d'un film porno (mais "juste" 5 minutes, tout au plus!), ça suffit à me renforcer dans notre choix éducatif !

jeudi 3 janvier 2013

Atelier musique

Nous avons dans la région un bon réseau non-sco.
Régulièrement, il y a des activités proposées. Cela permet à nos enfants de jouer ensemble (vous pensiez qu'on les enfermait et qu'ils étaient désocialisés? :D), de créer des liens. Et à nous parents, de se sentir moins "extra-terrestres" !
Ce matin, c'était une chouette proposition d'une maman musicienne : découvrir les instruments.
Par le biais de petites activités variées, et surtout par son enthousiasme, elle a animé avec sa sœur plus d'une heure d'activité.
Les enfants ont pu manipuler de minuscules violons, les faire grincer avec joie, mais également percussionner, danser, chanter, pianoter, écouter, rythmer.
Pomme, après un court moment d'adaptation, s'en est donnée à cœur joie ! Quel plaisir de la voir si à l'aise et ravie !
Les ativités de groupe sont toujours un peu plus difficiles pour Lys, surtout quand c'est dynamique comme ce matin. Ca viendra. Elle a observé attentivement, à partir des genoux de sa maman ;)
Champignon est plus à l'aise. Après deux ainées timides, ça me change !
Une belle matinée pour tout le monde.
Merci à cette maman et à sa soeur .
C'est vraiment l'idée que j'ai des réseaux ief : que chacun apporte sa compétence au service du groupe !

Je n'ai pas pris beaucoup de photo car je n'avais que mon téléphone dont je sais à peine me servir :D




mercredi 2 janvier 2013

Mes lettres rugueuses

Enfin, je me suis lancée ! J'ai même presque terminé !
Lys (3 ans) s'intéresse depuis quelques temps à l'écrit.
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était  insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !

Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.

Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)

Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.

Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !

Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.

Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !

mardi 1 janvier 2013

Bonne année et bonnes résolutions

Nous y voilà. 2013.
Je vous souhaite à tous une belle année, pleine de joie et de bonheurs simples.

Et je ne sais pas chez vous, mais pour ma part, j'ai pris plein de bonnes résolutions en ce début d'année !
Alors voilà, en 2013 :
-j'arrête de dire que j'en ai marre de ne pas savoir quoi faire pour le diner. A la place, je rends grâce d'avoir de quoi manger.
-j'arrête de râler quand mes enfants m'empêchent de dormir le matin ou quand ils m'interrompent dans ce que je suis en train de faire. Et je me réjouis d'avoir des enfants en bonne santé.
-j'arrête de trouver que notre appartement est devenu trop petit. Et je me satisfais d'avoir un toit au-dessus de nos têtes.
-j'arrête de faire des reproches à mon mari pour des broutilles. Et j'apprends à être plus claire dans mes demandes et à accepter qu'il ne comprend pas les sous-entendus.
-j'arrête de penser à tout ce qu'il y a à faire. Je passe à l'action. 
-je profite de chaque instant en pleine conscience.
Elle va être belle cette année !