Il m'aura fallu plusieurs années.
Plusieurs années de grossesses et d'allaitements successifs, d'enfants trop jeunes pour les laisser une semaine afin de partir en stage, de lectures et de recherches pour découvrir de plus en plus profondément ce qu'est la pédagogie Montessori, plusieurs années de maturation avant de franchir le cap.
Et au printemps dernier, je me suis décidée. Mon dernier-né me semblant prêt à supporter de longues journées d'absence, plusieurs mamans du réseau non-sco de la région étant motivées pour un co-voiturage, j'ai senti que c'était le moment idéal sur tous les plans.
C'est à la Source que j'ai décidé de me former, du moins pour l'instant. Car j'espère bien avoir l'opportunité de rencontrer par la suite d'autres formateurs et de continuer de me former toute au long de ma vie à cette pédagogie !
Donc c'est à la Source que j'ai décidé de commencer ma formation.
Un cycle de 10 journées réparties sur l'année.
Alors ça y est, c'est parti.
1ère journée de formation.
Réveil 4h20.
Café.Ordi.
Et là.... j'ouvre une parenthèse. Car un événement improbable s'est passé.
J'allume donc mon ordinateur pour consulter rapidement mes mails en buvant mon café et sans trop savoir pourquoi, je me connecte sur FB en me disant que vraiment je ne suis pas raisonnable car je n'ai pas beaucoup de temps devant moi.
Une connaissance avec qui je n'ai pas parlé depuis des mois remarque ma présence (forcément, à cette heure là, il n'y a pas foule) et me parle. Mince, j'ai pas trop le temps là. Elle me demande ce que je fais debout à cette heure là, je lui explique et lui retourne la question. Elle me dit qu'elle a un bébé de 2,5 mois qui a décidé qu'il n'était pas l'heure de dormir. Et là, en 3 phrases, elle m'annonce qu'elle est complètement déprimée car son pédiatre veut qu'elle complèmente, bébé n'ayant pas pris assez de poids.
Pourquoi a t il fallu qu'on soit connectée toutes les deux à cette heure précise au milieu de la nuit.
Quel hasard a fait qu'elle a senti qu'il fallait qu'elle me parle.
Comment sommes nous arrivées si vite à ce sujet précis alors que je me connectais plus qu'en coup de vent ?
Pourquoi tout ça, alors qu'elle ignore tout de mes allaitements, de mes convictions sur le sujet...
Je tâche de faire vite, lui balançant quelques petites phrases parlant de couches mouillées, d'éveil et développement psychomoteur, expliquant que le poids n'est pas le seul indice d'un bon transfert.
Je lui dis que non, elle ne doit surtout pas passer au bib. Pas le temps de donner trop de détails, je l'envoie sur le site de lll.
De l'autre côté de l'écran, elle prend tout ça en pleine face, se met à pleurer d'émotion, et m'annonce que c'est ça qu'elle avait besoin d'entendre.
A 4h du matin, cette nuit là, par hasard (ou... je ne crois pas au hasard), j'ai peut être contribué à sauver un allaitement.
Voilà. Marre des pédiatres incompétents en allaitement qui se donnent le pouvoir de conseiller aux femmes de telles absurdités !!!
Fin de la parenthèse.
4h30. Douche. Fin du café. Vérification que mon téléphone est bien dans mon sac. Bus. Métro. Voiture. Lever du soleil. Voiture.
Formation. Pause. Formation. Déjeuner. Engorgement. Formation.
Voiture. Bouchon. Autoroute fermée. Égarement. Lecture de carte. Coup de téléphone. Voiture. Arrivée. Retrouvailles. Tétée (oufff!). Diner. Dodo .21h30.
Tel sera mon programme une fois par mois.
Cette première journée était le temps des "présentations" : présentation des particpantes, de la formatrice, de Maria Montessori, de son parcours, de sa pédagogie, de l'ambiance, du côté scientifique de la pédagogie -le matériel- qui apparait souvent comme le coeur de la pédagogie Montessori.
Puis premières présentations des premiers matériels de vie pratique.
Pas de bouleversement pour moi, mais une confirmation : tout me parle, tout sonne vrai à mes oreilles !
Que ce bain fait du bien !
J'ai donc entendu des choses que je savais pour certaines, mais formulées de façon structurée, ce qui a permis à certains aspects de prendre du sens pour moi.
J'ai également appris une foule de petits détails :
Non, Maria Montessori n'était pas la première femme médecin d'Italie, par exemple !
ou encore : Maria Montessori a souhaité que la transmission de sa pédagogie se fasse oralement, et non par des livres. D'où surement la grande difficulté de trouver des ouvrages complets, corrects, expliquant pas à pas sa pédagogie. Et même si certains auteurs se sont lancés, il me semble en effet, dès ce premier jour, que ce que je vais recevoir est bien supérieur à tout ce que j'aurai pu trouver dans des livres.
Ce qui résonne en moi au lendemain de cette journée particulière, c'est le mot "ambiance".
Alors je vais tâcher de soigner l'ambiance.
Car la pédagogie Montessori, avant d'être un matériel particulièrement génialissime permettant à l'enfant de progresser de façon individuelle et autonome, d'intégrer les concepts mathématiques, les notions spatiales et temporelles, d'apprendre la lecture ou la grammaire, le tout à son rythme et en suivant sa volonté, c'est avant tout une ambiance.
La formatrice a même été jusqu'à dire qu'il valait mieux une ambiance Montessori sans matériel Montessori que du matériel isolé, sans cette ambiance.
C'est cette phrase qui va m'animer jusqu'à la prochaine fois ! Et qu'il me faudra surement travailler plusieurs années avant de parvenir à quelque chose de correct !
L'ambiance recouvre de nombreux aspects : la disposition du matériel dans la salle, l'esthétisme qui s'en dégage, l'attitude de l'éducateur, le climat de bienveillance, la disponibilité (c'est le premier point que j'ai décidé de travailler), la sérénité, le silence. C'est ce climat qui va permettre le travail, qui va permettre à l'enfant d'absorber.
Voilà. J'avais promis de raconter cette belle journée à plusieurs amies, dont l'une qui a du au dernier moment repousser son entrée dans ce monde enchanteur.
Bien sur c'est très succinct et bien incomplet par rapport à tout ce que j'ai pu vivre. Mais il y a des choses impossible à faire passer par écrit.
A suivre... Car bien sur je ne manquerai pas de continuer à vous faire part de mes impressions !
dimanche 7 octobre 2012
jeudi 4 octobre 2012
10 bonnes raisons pour ... donner un verre en verre à bébé !
Lorsque des personnes extérieures sont de passage chez nous, il est une chose qui surprend beaucoup : bébé boit dans un vrai verre ! En verre ! Qui casse, et tout et tout ! Ou du moins qui pourrait casser, mais qui miraculeusement ... ne casse pas !
Devant cet étrange spectacle, les regards sont incrédules.
Il y a les réactions bienveillantes, voire émerveillées, ou au moins enthousiastes, au point de vouloir tenter l'expérience avec leur bébé le plus vite possible.
Et les autres. Ceux qui ne voient pas l'intérêt du truc. Et qui pensent que c'est parce qu'on a des enfants calmes et qui ne bougent pas, car avec le(s) leur(s), ça serait IM-PO-SSIBLE !
Soit.
Je ne cherche pas à les convaincre, mais je peine souvent à expliquer pourquoi il me semble important, essentiel même, de continuer de prendre des risques avec mes enfants-qui-ne-bougent-pas-mais-un-peu-quand-même !
Voici donc 10 raisons (supposées bonnes dans le titre de l'article, mais au fond je n'en sais rien...) de donner un verre en verre à bébé :
-Le verre, c'est ... auto-correctif !
Et oui, ça casse, et c'est précisément pour ça que j'en donne (et précisément pour ça que la majorité des parents n'en donnent pas...).
Si le verre tombe, même vide, l'enfant (je devrais dire le bébé) perçoit immédiatement qu'il y a une conséquence.
-Alors bien sur, comme le verre, ça casse, et que le bébé de huit mois auquel vous venez de le confier, hésitant(e), n'en a pas encore conscience, spontanément, naturellement, vous allez accompagner son mouvement, y être attentif.
Dès le début de la diversification (chez nous associé au début de l'apport en eau au verre), vous allez peut être opter pour un verre en verre, qu'évidemment, vous tiendrez vous même. L'enfant va petit à petit essayer de le tenir, puis de le porter lui même à ses lèvres. Spontanément, vous accompagnerez son mouvement.
Il ne sait pas encore le poser sur la table, vous allez l'y aider en douceur, prendre le relais là où il aura atteint ses limites. Toujours spontanément. Car le verre casse. Du coup, vous serez attentif.
Quand l'enfant, plus tard, souhaitera faire des expériences (mélanges, patouillages, empilement de verres, etc.), vous lui expliquerez avec bienveillance que le verre est fragile, et que telle ou telle expérience risque de le faire chuter (tout en mettant à sa disposition d'autres objets lui permettant de vivre ses expériences).
Pour résumer, le verre, ça casse, et comme vous le savez, et que l'enfant n'en a pas encore pleinement conscience, vous serez spontanément attentif.
L'enfant le perçoit, le ressent. Il sait, autant par imitation que par intuition, que cet objet nécessite un soin particulier. Et petit à petit, il y apporte un soin particulier. Il devient attentif. Rares sont les chutes.
-Donner un verre à l'enfant, c'est lui montrer qu'on a confiance en lui.
Bien sur, il pourrait arriver que le verre tombe et casse. Ça arrivera, c'est même certain. Mais alors, l'enfant ne risque-t-il pas de perdre totalement confiance en lui s'il casse un verre ?
Mon fils a bientôt 13 mois. Il boit seul dans un verre en verre depuis qu'il en a 8. 150 jours. Soit peut être 500 fois (surement bien plus puisqu'il le saisi plusieurs fois par repas, mais 500, ça m'arrange pour les calculs).
Il a cassé 5 verres (surtout au début, 0 ces 2 derniers mois). 5 verres, sur 500 fois. Ce qui signifie que dans 99% des cas, il n'en a pas cassé. Dans 99% des cas, il a gagné en confiance ! Et dans 1% des cas, il aura appris qu'il faut faire encore plus attention. Un enfant qui chute lors de l'apprentissage de la marche se relève et recommence, il n'a pas perdu confiance en lui mais il a gagné en maitrise de son corps.
De plus, je pense que donner systématiquement un verre en plastique à l'enfant, c'est lui envoyer implicitement le message "j'ai trop peur que tu casses le verre en verre, je n'ai pas confiance".
-Je supporte mal assez mal la caricature du "monde de l'enfance", faite de plastique rose et d'étoiles fluorescentes, de magie fictive qui n'est souvent qu'une projection d'adultes sur des pseudos désirs d'enfants qui n'en ont en réalité nullement besoin.
C'est à ce titre là que les jouets à pile qui chantent et qui s'allument, et de façon plus général tout ce plastique coloré supposé égayé la vie des tous petits, ce côté ludo-rigolo est banni de notre chez nous (ou du moins grandement limité).
De la même façon, les verres en plastique tout plein de couleurs symbolisent à mes yeux cet enfermement dans un monde d'enfant qui n'est pas la réalité et marquent une différence avec ce que les grands utilisent, alors même que l'enfant aspire à grandir et à faire comme papa et maman.
-Dans le même esprit, le verre est pour moi nettement plus esthétique. C'est une matière noble, et je serai heureuse de réussir à transmettre à mes enfants le goût des belles choses.
-L'impact environnemental ne me semble pas négligeable. Certes, celui ci casse, et il me faudra peut être prévoir un peu plus de verre en verre mais lorsqu'il ne casse pas (99% des cas :D), il vieillit mieux que le plastique. Et cassé ou non, il est entièrement recyclable. Le polypropylène aussi, me direz-vous? Oui, si on pense à le mettre dans la bonne poubelle, et s'il n'est pas décoré/coloré... De plus, le polypropylène est issu de la pétrochimie et est énergivore lors de sa fabrication. Son bilan environnemental n'est donc pas bon...
-Autre argument de poids à mon sens, le verre est translucide !
Bébé voit le niveau de l'eau, et très vite est capable d'ajuster ses mouvements à cette information dont il n'est pas privé !
Il m'arrive, en sortie, d'emporter des verres en plastique. Systématiquement, mon bonhomme se mouille !
-Par rapport à un verre en plastique, le verre en verre est plus lourd. Le manipuler nécessitera donc légèrement plus de force, se fera plus lentement. Cette masse permettra au geste de s'affiner et au verre d'être plus stable, posé sur une table, donc moins souvent renversé !
-Avez vous tester ?
Surement oui. Pour ma part, il m'est arrivé de boire dans des verres en plastique, ceux de Ikea par exemple, que toutes les copines ont chez elles ! Le rebord est abrupt, pas au point d'être coupant, mais je ne le trouve pas très confortable.
De plus, et même si les plastiques aujourd'hui ne dégage plus cette odeur désagréable, j'ai une impression de goût différent, comme s'il était légèrement dénaturé par le plastique.
Je trouve nettement plus agréable pour les sens (odorat, goût et toucher -la vue également, j'en parlais plus haut) de boire dans un verre en verre.
Et vous, que préférez vous? verre ou plastique ?
-Et enfin, rien que pour les regards incrédules de nos visiteurs qui, dans une grande majorité des cas, débouchent sur une discussion intéressante, un échange de point de vue différents, je trouve que ça vaut la peine de donner à nos petits bonshommes des verres en verre !
Devant cet étrange spectacle, les regards sont incrédules.
Il y a les réactions bienveillantes, voire émerveillées, ou au moins enthousiastes, au point de vouloir tenter l'expérience avec leur bébé le plus vite possible.
Et les autres. Ceux qui ne voient pas l'intérêt du truc. Et qui pensent que c'est parce qu'on a des enfants calmes et qui ne bougent pas, car avec le(s) leur(s), ça serait IM-PO-SSIBLE !
Soit.
Je ne cherche pas à les convaincre, mais je peine souvent à expliquer pourquoi il me semble important, essentiel même, de continuer de prendre des risques avec mes enfants-qui-ne-bougent-pas-mais-un-peu-quand-même !
Champignon, 9 mois |
Voici donc 10 raisons (supposées bonnes dans le titre de l'article, mais au fond je n'en sais rien...) de donner un verre en verre à bébé :
-Le verre, c'est ... auto-correctif !
Et oui, ça casse, et c'est précisément pour ça que j'en donne (et précisément pour ça que la majorité des parents n'en donnent pas...).
Si le verre tombe, même vide, l'enfant (je devrais dire le bébé) perçoit immédiatement qu'il y a une conséquence.
-Alors bien sur, comme le verre, ça casse, et que le bébé de huit mois auquel vous venez de le confier, hésitant(e), n'en a pas encore conscience, spontanément, naturellement, vous allez accompagner son mouvement, y être attentif.
Dès le début de la diversification (chez nous associé au début de l'apport en eau au verre), vous allez peut être opter pour un verre en verre, qu'évidemment, vous tiendrez vous même. L'enfant va petit à petit essayer de le tenir, puis de le porter lui même à ses lèvres. Spontanément, vous accompagnerez son mouvement.
Il ne sait pas encore le poser sur la table, vous allez l'y aider en douceur, prendre le relais là où il aura atteint ses limites. Toujours spontanément. Car le verre casse. Du coup, vous serez attentif.
Quand l'enfant, plus tard, souhaitera faire des expériences (mélanges, patouillages, empilement de verres, etc.), vous lui expliquerez avec bienveillance que le verre est fragile, et que telle ou telle expérience risque de le faire chuter (tout en mettant à sa disposition d'autres objets lui permettant de vivre ses expériences).
Pour résumer, le verre, ça casse, et comme vous le savez, et que l'enfant n'en a pas encore pleinement conscience, vous serez spontanément attentif.
L'enfant le perçoit, le ressent. Il sait, autant par imitation que par intuition, que cet objet nécessite un soin particulier. Et petit à petit, il y apporte un soin particulier. Il devient attentif. Rares sont les chutes.
-Donner un verre à l'enfant, c'est lui montrer qu'on a confiance en lui.
Bien sur, il pourrait arriver que le verre tombe et casse. Ça arrivera, c'est même certain. Mais alors, l'enfant ne risque-t-il pas de perdre totalement confiance en lui s'il casse un verre ?
Mon fils a bientôt 13 mois. Il boit seul dans un verre en verre depuis qu'il en a 8. 150 jours. Soit peut être 500 fois (surement bien plus puisqu'il le saisi plusieurs fois par repas, mais 500, ça m'arrange pour les calculs).
Il a cassé 5 verres (surtout au début, 0 ces 2 derniers mois). 5 verres, sur 500 fois. Ce qui signifie que dans 99% des cas, il n'en a pas cassé. Dans 99% des cas, il a gagné en confiance ! Et dans 1% des cas, il aura appris qu'il faut faire encore plus attention. Un enfant qui chute lors de l'apprentissage de la marche se relève et recommence, il n'a pas perdu confiance en lui mais il a gagné en maitrise de son corps.
De plus, je pense que donner systématiquement un verre en plastique à l'enfant, c'est lui envoyer implicitement le message "j'ai trop peur que tu casses le verre en verre, je n'ai pas confiance".
-Je supporte mal assez mal la caricature du "monde de l'enfance", faite de plastique rose et d'étoiles fluorescentes, de magie fictive qui n'est souvent qu'une projection d'adultes sur des pseudos désirs d'enfants qui n'en ont en réalité nullement besoin.
C'est à ce titre là que les jouets à pile qui chantent et qui s'allument, et de façon plus général tout ce plastique coloré supposé égayé la vie des tous petits, ce côté ludo-rigolo est banni de notre chez nous (ou du moins grandement limité).
De la même façon, les verres en plastique tout plein de couleurs symbolisent à mes yeux cet enfermement dans un monde d'enfant qui n'est pas la réalité et marquent une différence avec ce que les grands utilisent, alors même que l'enfant aspire à grandir et à faire comme papa et maman.
-Dans le même esprit, le verre est pour moi nettement plus esthétique. C'est une matière noble, et je serai heureuse de réussir à transmettre à mes enfants le goût des belles choses.
-L'impact environnemental ne me semble pas négligeable. Certes, celui ci casse, et il me faudra peut être prévoir un peu plus de verre en verre mais lorsqu'il ne casse pas (99% des cas :D), il vieillit mieux que le plastique. Et cassé ou non, il est entièrement recyclable. Le polypropylène aussi, me direz-vous? Oui, si on pense à le mettre dans la bonne poubelle, et s'il n'est pas décoré/coloré... De plus, le polypropylène est issu de la pétrochimie et est énergivore lors de sa fabrication. Son bilan environnemental n'est donc pas bon...
-Autre argument de poids à mon sens, le verre est translucide !
Bébé voit le niveau de l'eau, et très vite est capable d'ajuster ses mouvements à cette information dont il n'est pas privé !
Il m'arrive, en sortie, d'emporter des verres en plastique. Systématiquement, mon bonhomme se mouille !
-Par rapport à un verre en plastique, le verre en verre est plus lourd. Le manipuler nécessitera donc légèrement plus de force, se fera plus lentement. Cette masse permettra au geste de s'affiner et au verre d'être plus stable, posé sur une table, donc moins souvent renversé !
-Avez vous tester ?
Surement oui. Pour ma part, il m'est arrivé de boire dans des verres en plastique, ceux de Ikea par exemple, que toutes les copines ont chez elles ! Le rebord est abrupt, pas au point d'être coupant, mais je ne le trouve pas très confortable.
De plus, et même si les plastiques aujourd'hui ne dégage plus cette odeur désagréable, j'ai une impression de goût différent, comme s'il était légèrement dénaturé par le plastique.
Je trouve nettement plus agréable pour les sens (odorat, goût et toucher -la vue également, j'en parlais plus haut) de boire dans un verre en verre.
Et vous, que préférez vous? verre ou plastique ?
-Et enfin, rien que pour les regards incrédules de nos visiteurs qui, dans une grande majorité des cas, débouchent sur une discussion intéressante, un échange de point de vue différents, je trouve que ça vaut la peine de donner à nos petits bonshommes des verres en verre !
samedi 29 septembre 2012
Le vivant
Dans la pédagogie Montessori (comme dans d'autres), l'importance est mise sur la nécessité de rencontrer, toucher, décortiquer, manipuler notamment tout ce qui est issu de la nature.
Deux matières sont ainsi essentielles : la botanique et la zoologie.
Il ne s'agit pas seulement de sortir quelques puzzles à l'enfant et des cartes de nomenclatures. Il faut absolument lui donner la possibilité de faire ses expériences et observation en vrai.
Et quand on vit en ville, c'est assez difficile.
Surtout quand on ne conduit pas, ce qui est mon cas pour le moment !
Nous avons la chance d'avoir un balcon sur lequel mon mari cultive quelques légumes. Et c'est un vrai plaisir pour lui de partager ça avec les enfants !
Nous avons également la chance d'avoir une amie extra qui a un potager extra et qui nous a permis de passer une journée extra ! Rien de tel que d'aller cueillir le matin les légumes que l'on va déguster à midi après les avoir cuisiner ensemble !
J'en profite pour la remercier ; elle se reconnaitra :)
Deux matières sont ainsi essentielles : la botanique et la zoologie.
Il ne s'agit pas seulement de sortir quelques puzzles à l'enfant et des cartes de nomenclatures. Il faut absolument lui donner la possibilité de faire ses expériences et observation en vrai.
Et quand on vit en ville, c'est assez difficile.
Surtout quand on ne conduit pas, ce qui est mon cas pour le moment !
Nous avons la chance d'avoir un balcon sur lequel mon mari cultive quelques légumes. Et c'est un vrai plaisir pour lui de partager ça avec les enfants !
Nous avons également la chance d'avoir une amie extra qui a un potager extra et qui nous a permis de passer une journée extra ! Rien de tel que d'aller cueillir le matin les légumes que l'on va déguster à midi après les avoir cuisiner ensemble !
J'en profite pour la remercier ; elle se reconnaitra :)
lundi 24 septembre 2012
Tirelire - Acte 1
Il mettait tout et rien dans tout et rien.
Et puis une boule dans un trou rond.
Et puis un cube dans un trou carré.
Des heures durant !
Illumination. J'avais quelque part, dans un carton, de quoi l'occuper de longs, longs moments !
tirelire 0,99 cm d'euros (chercher en loisirs créatifs) et quelques jetons |
Et ça marche !
Champignon a encore des gestes gauches qui s'affineront avec le temps. Mais déjà, il oriente le jeton de façon à le faire entrer dans la boite.
Quelle fascinante capacité de concentration !
Chut. Pas un mot. J'observe. J'admire même. En silence.
samedi 8 septembre 2012
Non-rentrée
2ème non-rentrée pour l'ainée, 1ère pour ma cadette qui n'a pas pris le chemin de la petite section.
Et cette année, nous avons fêté ça en partant une semaine en vacances à l'heure où tout le monde en revient !
Alors non, ma grande n'apprendra pas l'alphabet cette année, mais saura comment on fabrique une cloche, comment on affine le fromage ou encore comment on selle un poney !
Ma cadette aura appris à dépasser sa peur de l'eau et aura pris du plaisir à se baigner.
Et mon tout petit aura soufflé sa première bougie.
Bref, les vacances, ça fait grandir !
Quant à moi, je goûte avec délice ce sentiment d'avoir raté la rentrée et je me réjouis de cette liberté qui est la nôtre !
Et cette année, nous avons fêté ça en partant une semaine en vacances à l'heure où tout le monde en revient !
Alors non, ma grande n'apprendra pas l'alphabet cette année, mais saura comment on fabrique une cloche, comment on affine le fromage ou encore comment on selle un poney !
Ma cadette aura appris à dépasser sa peur de l'eau et aura pris du plaisir à se baigner.
Et mon tout petit aura soufflé sa première bougie.
Bref, les vacances, ça fait grandir !
Quant à moi, je goûte avec délice ce sentiment d'avoir raté la rentrée et je me réjouis de cette liberté qui est la nôtre !
jeudi 6 septembre 2012
Joyeux anniversaire Champignon - 1 an
Ca a beau être un troisième, on ne s'habitue pas à ce constat : déjà un an ! Que le temps passe vite !
Un an depuis cette naissance magique et intime au coeur de notre nid.
Un an d'une relation nouvelle qui chaque jour se fait plus profonde.
Un an de découvertes, d'approfondissement, d'apprentissages.
Pour toi petit garçon qui découvre le monde.
Pour nous, parents, qui chaque jour apprenons la patience, le lâcher prise, l'humilité.
Bon anniversaire petit Champignon !
Un an depuis cette naissance magique et intime au coeur de notre nid.
Un an d'une relation nouvelle qui chaque jour se fait plus profonde.
Un an de découvertes, d'approfondissement, d'apprentissages.
Pour toi petit garçon qui découvre le monde.
Pour nous, parents, qui chaque jour apprenons la patience, le lâcher prise, l'humilité.
Bon anniversaire petit Champignon !
vendredi 10 août 2012
Petits couverts
Petits couverts pour petites mains, et grande fierté d'être à table comme tout le monde !
Ici on ne connait pas les couverts en plastique, nos enfants utilisent des couteaux dès le plus jeune âge et Champignon est déjà un champion de la fourchette ! C'est tellement plus facile quand c'est à leur taille !
Ici on ne connait pas les couverts en plastique, nos enfants utilisent des couteaux dès le plus jeune âge et Champignon est déjà un champion de la fourchette ! C'est tellement plus facile quand c'est à leur taille !
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