Nous avons dans la région un bon réseau non-sco.
Régulièrement, il y a des activités proposées. Cela permet à nos enfants de jouer ensemble (vous pensiez qu'on les enfermait et qu'ils étaient désocialisés? :D), de créer des liens. Et à nous parents, de se sentir moins "extra-terrestres" !
Ce matin, c'était une chouette proposition d'une maman musicienne : découvrir les instruments.
Par le biais de petites activités variées, et surtout par son enthousiasme, elle a animé avec sa sœur plus d'une heure d'activité.
Les enfants ont pu manipuler de minuscules violons, les faire grincer avec joie, mais également percussionner, danser, chanter, pianoter, écouter, rythmer.
Pomme, après un court moment d'adaptation, s'en est donnée à cœur joie ! Quel plaisir de la voir si à l'aise et ravie !
Les ativités de groupe sont toujours un peu plus difficiles pour Lys, surtout quand c'est dynamique comme ce matin. Ca viendra. Elle a observé attentivement, à partir des genoux de sa maman ;)
Champignon est plus à l'aise. Après deux ainées timides, ça me change !
Une belle matinée pour tout le monde.
Merci à cette maman et à sa soeur .
C'est vraiment l'idée que j'ai des réseaux ief : que chacun apporte sa compétence au service du groupe !
Je n'ai pas pris beaucoup de photo car je n'avais que mon téléphone dont je sais à peine me servir :D
jeudi 3 janvier 2013
mercredi 2 janvier 2013
Mes lettres rugueuses
Enfin, je me suis lancée ! J'ai même presque terminé !
Lys (3 ans) s'intéresse depuis quelques temps à l'écrit.
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
Elle fait semblant de lire en imitant sa sœur (qui déchiffre de mieux en mieux), suit les lignes du doigt et réclame d'apprendre à lire. Nous avons commencé à jouer au "je devine" et elle m'impressionne par la facilité dont elle isole les sons initiaux des mots.
J'ai en ma possession les livres de Balthazar des lettres rugueuses mais ils ne me donnent pas entière satisfaction. Déjà parce que les lettres sont légèrement penchées. Ensuite parce qu'on n'en voit qu'une à la fois (une par page) ; il faudrait le découper mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Et enfin parce qu'elles sont associées à une image (dans laquelle on doit trouver des mots qui commencent par le son) ; le principe d'isoler les difficultés n'est donc pas respecté. De plus, elles sont présentées par ordre alphabétique, ce qui n'a vraiment pas d'importance à cet âge là.
Ca reste cependant un outil utilisable pour une famille accompagnant un enfant scolarisé, par exemple.
Mais dans notre situation, c'était insuffisant comme matériel.
Il y avait donc urgence !
Dimensions :
J'ai trouvé de nombreux conseils, parfois contradictoires, sur les dimensions.
J'ai fini par opter pour du 20x25 et j'ai demandé à mon cher époux de découper des planches de cette taille dans du médium. 36 planches.
Il était important pour moi que la taille soit constante, même si certains trouvent plus logique d'adapter la taille des planches à la taille des lettres.
Quantité :
Mon mari a donc découpé 36 planches :
6 pour les voyelles
20 pour les consonnes
10 pour les chiffres rugueux (autant les faire en même temps)
Fabrication :
J'ai acheté des feuilles de couleurs (6 bleues, 20 rouges - on voit parfois l'inverse, ça n'a pas d'importance, la seule chose importante est de conserver ce code de couleur par la suite- 10 vertes) sur lesquelles j'ai imprimé une ligne noire.
Vous pourrez trouver la feuille à imprimer ici. Et je remercie au passage l'atelier montessori pour ses conseils avisés qui m'ont bien aidé !
J'ai donc suivi ces conseils : plastifier dos à dos deux feuilles ensemble puis les séparer. Cette étape m'a pris bien plus de temps que ce que j'imaginais. On se retrouve au final avec deux feuilles de couleur plastifiées sur le recto.
On les colle ensuite sur des plances. Là aussi, la bricoleuse que je suis a scrupuleusement suivi les conseils mise en ligne dans cette vidéo de la Fabrique Montessori et malgré mes deux mains gauches, le résultat est très satisfaisant ! Dans la vidéo, il est suggéré de faire en deux étapes ce collage. Pour ma part, j'ai tout fait en une fois, ça ne m'a pas semblé trop long.
Il restait à coller les lettres préalablement découpées dans du papier de verre (le plus fin possible, en général numéro 0), à l'aide des ciseaux à ongle. Et ce ne fut pas l'étape la plus simple. Difficile en effet d'éviter les traces de colle.
Quelles lettres ? :
Mais avant de les découper, il fallait choisir les lettres.
Les lettres rugueuses ont pour but d'apprendre à tracer la lettre. On travaille l'écrit. Et en France, l'écrit se fait en cursif, autrement appelé "en attaché".
Je suis donc partie à la recherche de lettres cursives à imprimer avant de les découper dans du papier de verre. Cependant, de modèles en modèles, je n'étais pas satisfaite. La raison est simple : les lettres rugueuses sont en cursif. Hors, le cursif permet d'attacher les lettres entre elles, de les lier.
Il est donc difficile, presque insensé, d'utiliser ces lettres isolément. On trouve à chaque fois (et surtout dans les lettres des polices d'écriture informatiques) des petites barres avant et après la lettre permettant de les attacher. Ces liaisons ne sont pas fixes : elles seront plus ou moins hautes, plus ou moins horizontales ; en fait elles dépendent de la lettre qui vient juste avant ou de celle qui vient juste après.
Je me suis finalement inspirée des lettres de l'alphabet mobile de Marie-Hélène (une référence dans le milieu). Cependant, l'alphabet mobile sert à écrire des mots, et j'ai donc supprimé parfois ces traits de liaison (comme celui du s).
Pour chacune des 26 lettres, je me suis demandée comme j'écrivais un mot qui commençait par.... et qui finissait par ... Ainsi, j'avais la façon dont j'écris la lettre si elle n'est précédée ou suivie d'aucune lettre. Par exemple, dans table, j'écris t avec un petit trait avant. Dans armoire, je commence directement par le rond du a.
Malgré ce questionnement qui m'a pris un certain temps, je ne suis pas complètement satisfaite de cette disparité qui n'est pas très logique. Il va me falloir faire avec !
Les lettres sont centrées, pour éviter d'induire une latéralité.
On peut s'étonner de leur taille par rapport à la planche. En fait il est nécessaire qu'elles n'occupent pas tout l'espace, afin que l'enfant puisse, à droite et à gauche, poser à plat la main qui ne travaille pas et ainsi tenir la planche. Merci à Florence pour ce conseil !
Je n'ai pas encore tout à fait terminé.
Il me reste les grandes lettres, celles qui font 3 ou 5 interlignes... Il va falloir que je les réduise un peu, sans en modifier l'épaisseur (afin que 2 doigts puissent l’effleurer).
D'après ma formatrice, il n'est pas grave que les grandes lettres ne soient pas exactement à la même échelle que les autres. On peut donc les réduire pour éviter d'avoir à tourner la plaque verticalement (pour le f par exemple) ou pour ne pas avoir à utiliser pour toutes des plaques de 26 cm de haut ! Par contre, il est important que les proportions soient respectées : la boucle inférieure du "g" est deux fois plus haute que le rond.
Je pense avoir synthétisé ici tout ce qui m'a été précieux pour me lancer. Cependant, ce que j'ai fait est certainement perfectible et peut eêtre me manquait-il des éléments importants pour éviter de commettre des erreurs. N'hésitez pas à m'en faire part si c'est le cas !
mardi 1 janvier 2013
Bonne année et bonnes résolutions
Nous y voilà. 2013.
Je vous souhaite à tous une belle année, pleine de joie et de bonheurs simples.
Et je ne sais pas chez vous, mais pour ma part, j'ai pris plein de bonnes résolutions en ce début d'année !
Alors voilà, en 2013 :
-j'arrête de dire que j'en ai marre de ne pas savoir quoi faire pour le diner. A la place, je rends grâce d'avoir de quoi manger.
-j'arrête de râler quand mes enfants m'empêchent de dormir le matin ou quand ils m'interrompent dans ce que je suis en train de faire. Et je me réjouis d'avoir des enfants en bonne santé.
-j'arrête de trouver que notre appartement est devenu trop petit. Et je me satisfais d'avoir un toit au-dessus de nos têtes.
-j'arrête de faire des reproches à mon mari pour des broutilles. Et j'apprends à être plus claire dans mes demandes et à accepter qu'il ne comprend pas les sous-entendus.
-j'arrête de penser à tout ce qu'il y a à faire. Je passe à l'action.
-je profite de chaque instant en pleine conscience.
Elle va être belle cette année !
Je vous souhaite à tous une belle année, pleine de joie et de bonheurs simples.
Et je ne sais pas chez vous, mais pour ma part, j'ai pris plein de bonnes résolutions en ce début d'année !
Alors voilà, en 2013 :
-j'arrête de dire que j'en ai marre de ne pas savoir quoi faire pour le diner. A la place, je rends grâce d'avoir de quoi manger.
-j'arrête de râler quand mes enfants m'empêchent de dormir le matin ou quand ils m'interrompent dans ce que je suis en train de faire. Et je me réjouis d'avoir des enfants en bonne santé.
-j'arrête de trouver que notre appartement est devenu trop petit. Et je me satisfais d'avoir un toit au-dessus de nos têtes.
-j'arrête de faire des reproches à mon mari pour des broutilles. Et j'apprends à être plus claire dans mes demandes et à accepter qu'il ne comprend pas les sous-entendus.
-j'arrête de penser à tout ce qu'il y a à faire. Je passe à l'action.
-je profite de chaque instant en pleine conscience.
Elle va être belle cette année !
vendredi 21 décembre 2012
Préparons Noël
La crèche, le sapin, les bonnes odeurs de canelle et d'orange, les cadeaux qu'on choisit ou fabrique et qu'on emballe avec soin dans le but de faire plaisir...
J'aime Noël. Et j'espère que mes enfants garderont un souvenir grandiose de cette fête et des préparatifs qui nous occupent près d'un mois dans l'année.
Dès novembre, je me suis attelée à préparer l'avent. C'est l'avant-avent ! Mais rien ne commence en avance pour les enfants, car décembre est déjà suffisament long pour eux, inutile de prolonger l'attente ! Je prépare tout en cachette.
Cette année, le calendrier fut le premier à être installé.
L'Avent commençait officiellement le 2 décembre, le calendrier a trouvé sa place dès le premier.
J'avais l'intention de le fabriquer moi-même cette année mais j'en ai trouvé un très joli chez Lid*l... Un critère important pour moi, en plus de l'esthétique et de la taille des cases, était que les numéros soient ordonnés. Car à l'âge de mes enfants, le repère principal est visuel : nous sommes loin de Noël, on se rapproche, il reste tant de jours avant Noël. Et même sans savoir lire les nombres, on se repère facilement.
Ceux dont les nombres sont dans le désordre me semblent plus adaptés aux plus grands.
Chaque case contient un petit papier et parfois un petit objet : décorations à mettre dans le sapin, playmobil de Saint Nicolas le 6 décembre, playmobil ange le 24, une bougie chaque dimanche, bonbons (1 seule fois !). Les petits papiers expliquent l'activité du jour : sortir la crèche playmobil, puis la grande crèche, décorer les vitres au blanc de meudon, fabriquer des cartes de voeux, confectionner des petits sablés aux épices, fabriquer les cadeaux pour les parrains et marraines, etc.
Pour les jours où je savais d'avance qu'on manquerait de temps, j'ai mis simplement une histoire ou un coloriage.
Tout est planifié à l'avance, ce qui m'a certes demandé un peu de temps, mais du coup, il n'y a plus qu'à dérouler et profiter ! Que ça fait du bien ! Quels beaux moments passés !
Quel beau cadeau notre Seigneur nous fait avec tous ces moments de qualité !
Cette année, nous n'avons pas sorti ce livre que j'aime beaucoup, car nous avions déjà fort à faire. Il resservira sans aucun doute dès l'an prochain !
(et tout en cherchant les photos pour illustrer ce billet, je me rends compte que j'ai du formaté ma carte en ayant oublier de sauvegarder de nombreuses photos !
On avait fait, entre autre dessins de sapins et étoiles en vitrail, de jolies cartes de vœux sur ce modèle grâce à Coccinelle qui avait relayé l'idée dans son blog. Très joli rendu grâce à l'utilisation de beaux papiers pour les cadeaux. On en gardera juste le souvenir dans nos têtes, tant pis :))
Bons préparatifs à tous !
J'aime Noël. Et j'espère que mes enfants garderont un souvenir grandiose de cette fête et des préparatifs qui nous occupent près d'un mois dans l'année.
Dès novembre, je me suis attelée à préparer l'avent. C'est l'avant-avent ! Mais rien ne commence en avance pour les enfants, car décembre est déjà suffisament long pour eux, inutile de prolonger l'attente ! Je prépare tout en cachette.
Cette année, le calendrier fut le premier à être installé.
L'Avent commençait officiellement le 2 décembre, le calendrier a trouvé sa place dès le premier.
J'avais l'intention de le fabriquer moi-même cette année mais j'en ai trouvé un très joli chez Lid*l... Un critère important pour moi, en plus de l'esthétique et de la taille des cases, était que les numéros soient ordonnés. Car à l'âge de mes enfants, le repère principal est visuel : nous sommes loin de Noël, on se rapproche, il reste tant de jours avant Noël. Et même sans savoir lire les nombres, on se repère facilement.
Ceux dont les nombres sont dans le désordre me semblent plus adaptés aux plus grands.
Chaque case contient un petit papier et parfois un petit objet : décorations à mettre dans le sapin, playmobil de Saint Nicolas le 6 décembre, playmobil ange le 24, une bougie chaque dimanche, bonbons (1 seule fois !). Les petits papiers expliquent l'activité du jour : sortir la crèche playmobil, puis la grande crèche, décorer les vitres au blanc de meudon, fabriquer des cartes de voeux, confectionner des petits sablés aux épices, fabriquer les cadeaux pour les parrains et marraines, etc.
Pour les jours où je savais d'avance qu'on manquerait de temps, j'ai mis simplement une histoire ou un coloriage.
Tout est planifié à l'avance, ce qui m'a certes demandé un peu de temps, mais du coup, il n'y a plus qu'à dérouler et profiter ! Que ça fait du bien ! Quels beaux moments passés !
Quel beau cadeau notre Seigneur nous fait avec tous ces moments de qualité !
Cette année, nous n'avons pas sorti ce livre que j'aime beaucoup, car nous avions déjà fort à faire. Il resservira sans aucun doute dès l'an prochain !
(et tout en cherchant les photos pour illustrer ce billet, je me rends compte que j'ai du formaté ma carte en ayant oublier de sauvegarder de nombreuses photos !
On avait fait, entre autre dessins de sapins et étoiles en vitrail, de jolies cartes de vœux sur ce modèle grâce à Coccinelle qui avait relayé l'idée dans son blog. Très joli rendu grâce à l'utilisation de beaux papiers pour les cadeaux. On en gardera juste le souvenir dans nos têtes, tant pis :))
Bons préparatifs à tous !
vendredi 14 décembre 2012
Un peu de semoule
Un peu de semoule dans une grande bassine, quelques accessoires, et c'est parti pour une bonne demi heure d'expérimentation !
Prévoir autant de temps pour le nettoyage !
La prochaine fois, je lui donne une bassine de grosses graines ;)
Prévoir autant de temps pour le nettoyage !
La prochaine fois, je lui donne une bassine de grosses graines ;)
mardi 4 décembre 2012
10 bonnes raisons ....de ne pas faire croire au Père Noël
D'ici quelques jours, nous rencontrerons, à chaque coin de rue, des bonshommes en rouge.
Les commerçants, la bibliothécaire, les "mamies du bus bienveillantes", la prof de danse, et tant d'autres encore anticipent déjà ce déferlement. Chaque déplacement est désormais ponctué d'une petite phrase choisie parmi : "Alors, il va t'apporter quoi le Père Noël ?", "Bientôt le Père Noël ? ", "Tu as été bien sage ? Le Père Noël va t'apporter des cadeaux ?" ou encore "Alors, tu lui as demandé quoi au Père Noël ?".
Au départ (mi-novembre !!!), je sentais se tourner vers moi le regard interrogateur de ma Pomme qui ne comprenait pas vraiment de quoi on lui parlait... Aussi je me sentais obligée de répondre à sa place, en éludant le problème : "Ohlala, il y a le temps ! 1 mois et demi à leur âge, c'est une éternité !"
Mais cette année, plus question de laisser les choses se tasser toutes seules, j'ai pris le taureau par les cornes.
Et j'ai expliqué à Pomme et Lys qui était le Père Noël.
Et que chez nous, on ne racontait pas cette histoire aux enfants.
Ainsi, ma Pomme, très fière, répond désormais avec beaucoup d'aplomb : "Chez nous, il n'y a pas de Père Noël"
Mais pourquoi priver volontairement nos enfants de cette magie ?
Voici 10 réponses très personnelles à cette étrange décision...
1. La première raison, majoritairement citée par les autres extra-terrestres dans mon cas, c'est de ne pas souhaiter mentir à l'enfant.
Un jour, forcément, il saura.
Il saura qu'on lui a menti pendant des années, qu'on a abusé de sa naïveté.
Il comprendra que les adultes peuvent mentir.
Et on lui apprendra à mentir (car l'enfant apprend pas imitation...). Parfois même on lui demandera de mentir aux petits frères, sœurs, cousins, cousines.
Dans le cas du Père Noël, c'est un mensonge de société : l'école s'y met, la télévision s'y met, l'ensemble des adultes que rencontrent l'enfant s'y mettent.
Et quand des parents, soucieux de ne pas mentir, expliquent qu'il s'agit d'une belle histoire tout comme les contes de fées, il a naturellement du mal à y croire tant le mensonge est partout.
2. Odieux chantage :
On met donc dans la tête de l'enfant une jolie histoire et de l'impatience car il va avoir plein de cadeaux grâce au gentil Père Noël !
Mais attention, pour ça, il doit être gentil. C'est tellement plus facile de dire "Si tu n'es pas sage, le Père Noël ne t'apportera pas de cadeaux" que de dire "Si tu n'es pas sage, JE ne t'offrirai pas de cadeaux"
Certains enseignants l'utilisent aussi ! J'ai assisté il y a quelques années à une scène qui m'a profondément perturbée. Dans une classe de maternelle, l'enfant distraite n'avait pas écouté la consigne : au lieu de découper les catalogue pour coller son choix de jouets sur la feuille, elle avait découpé la feuille. L'enseignante, excédée, lui a dit qu'elle n'avait qu'à écouter, et que du coup elle n'aurait pas de cadeaux à Noël (et double peine, elle l'a envoyée dans la classe d'à côté sur une chaise... :/). Évidemment, la petite (3,5 ans) a pleuré à chaudes larmes...
En ne parlant pas du Père Noël à mes enfants, je les libère de ce poids : qu'ils soient sages ou non, le Père Noël ne leur apportera pas de cadeaux !
Et s'ils venaient à l'idée des adultes qui les ont parfois en charge de se servir de ça pour les "dociliser", ça serait un flop assuré !
3. Janvier. Cour de récré.
"-Et toi, il t'a apporté quoi le Père Noël ?
-Un vélo, un i truc machin (j'y connais rien :D, disons une tablette), une couette spiederman, une voiture télécommandée et des entrées pour Disneyland. Et à toi ?
-un bateau playmobil".
Ils ont beau être naïfs au point de croire à des histoires de rennes volants, ils sont déjà capables de faire des comparaisons. Et de percevoir des inégalités. Parents, nous n'avons pas tous le même rapport à la consommation (ni les mêmes moyens) ; il serait tellement plus simple de l'expliquer à nos enfants plutôt que de les laisser penser que ce bon Père Noël, supposé incarné la générosité absolue, puisse être injuste.
4. Autre élément qui me parait essentiel : la notion d'imaginaire.
L'enfant, petit, construit sa perception du réel. Au fur et à mesure qu'il grandit, il fait le tri entre ce qui est imaginaire (les animaux qui parlent, les elfes, etc.) et ce qui ne l'est pas.
Aussi, si on lui raconte la belle histoire du Père Noël en lui présentant comme une vérité, il y croit, sans trop de difficultés car il n'a pas encore fait cette distinction.
Petit à petit, les doutes s'installent : il sait bien que les rennes ne volent pas, il voit bien que le Père Noël de la grande surface est différent de celui qu'il a vu à l'école ou à l'arbre de Noël, il sent que quelque chose "cloche" un peu de temps en temps. Cependant, il a réellement des cadeaux. Et la carotte a réellement été grignotée. Et tout le monde lui affirme que ça existe pour de vrai. Et il a même reçu une lettre en réponse à la sienne. Tant d'intrusions du monde imaginaire dans le réel le perturbe et l'empêche de discerner. Les hypothèses qu'il émet ne sont pas vérifiables. On ne lui laisse même pas la possibilité de découvrir par lui-même le poteau rose.
5. L'argument majeur des "pro" Père Noël, c'est la magie qu'il apporte.
Comme je viens de l'expliquer, l'enfant ne fait pas encore la distinction entre le réel et l'imaginaire.
Si on lui dit que le Père Noël vient dans un traineau qui vole, tiré par des rennes, il y croira. Qu'y a t il de magique à une chose perçue comme plausible ?
Et j'ajoute que Noël, même sans Père Noël, est un moment de grande joie pour les enfants !
Les illuminations, les décorations, la crèche, les automates dans les grands magasins, le calendrier qui permet de décompter les jours, l'attente impatiente de mettre Jésus dans la crèche et d'ouvrir les cadeaux, les bricolages, les odeurs de cannelle, la joie de retrouver les cousins et cousines, l'excitation d'un éventuel voyage... tout cela suffit à illuminer le regard de nos petits !
Et par tout ces aspects, la charge affective de Noël est bien suffisante à gérer pour eux, il ne me semble pas utile ou nécessaire d'en rajouter !
6. Autre point de désaccord entre le Père Noël et moi : le statut du cadeau !
Ici nous cultivons le don, et non le dû. On essaye tant bien que mal d'éviter les listes et les demandes, et de réfléchir à comment faire plaisir à l'enfant en fonction de ses goûts, de ses besoins, tout en lui permettant parfois de découvrir quelque chose auquel il n'aurait pas nécessairement pensé lui-même.
Alors bien sur, il est surement possible de faire cohabiter le cadeau choisi avec soin et le Père Noël, mais ça me semble tellement plus cohérent quand ceux sont les personnes dont l'enfant se sait aimé qui utilisent ce langage de l'amour !
Et comment faire cohabiter ces activités pédagogiques si souvent constatées en maternelle de découpage-collage* de catalogue ? Les enseignants, jouant le jeu du mensonge sociétal, allant parfois jusqu'à remettre aux parents, discrètement, cette lettre soit disant envoyée au Père Noël !
7. Les cadeaux sont donc une façon d'exprimer son affection, un langage d'amour.
Avant Noël, nous fabriquons avec les enfants des petits cadeaux pour les personnes que nous allons voir. Et les enfants sont très heureux de pouvoir offrir, eux aussi, des petits présents.
Ainsi, nous cultivons non seulement le plaisir de recevoir, mais également le plaisir d'offrir.
Bien sur, ces petits bricolages sont compatibles avec le Père Noël, mais c'est nettement plus facile sans... De plus, les enfants sont très heureux de savoir que c'est Mammig qui a offert ce cadeau, ou le parrain de Lys qui a offert celui-ci. Et même si je ne l'exige pas, les enfants ont alors la possibilité de remercier ceux qui les ont gâté.
8. N'avez vous jamais aperçu ce petit enfant dans les galeries des centres commerciaux, hurlant de frayeur sur les genoux de ce monsieur déguisé, avec plusieurs adultes autour de lui cherchant vainement à les détourner de cette émotion en les faisant rire "pour la photo souvenir". Souvenir de qui ? des adultes présents ? Souvenir de quoi ? Du traumatisme vécu ?
Il n'est pas rare que les enfants aient peur du Père Noël. Peur du déguisement et de la fausse barbe (perçue comme un masque). Peur de l'inconnu sur les genoux duquel on les invite à s'asseoir.
Peur également parfois de cette brusque intrusion de l'imaginaire dans le réel. Ne seriez vous pas effrayée si une sorcière (aussi gentille soit elle) arrivait sur un balai ?
9. Enfin, le Père Noël, avec le temps, est devenu le symbole de la société de consommation.
Lorsque j'évoque le fait que nous n'offrons à Noël qu'un seul cadeau, commun à nos trois enfants, on me trouve dure. Et pourtant, il y a bien d'autres choses à transmettre que l'abondance de cadeaux (que les grands-parents, oncles et tantes, parrains et marraines se chargent bien de compléter ;) )!
La joie des retrouvailles, des moments partagés en famille, le repas de fête... les cadeaux ne sont qu'une goutte d'eau au milieu de tout ce bonheur ! Ils ne doivent pas occulter tout le reste !
10. Et pour nous qui sommes croyants, Noël est avant tout la naissance de Jésus. La joie de la fête vient de cet événement, de l’avènement du Christ parmi nous.
Le Père Noël, s'il prend une place trop importante, dénature le sens de cette fête. Chez nous, c'est Jésus la star à Noël ;)
*J'entends d'ici les voix s'élever. Alors oui, on peut dire que d'autres objectifs sont travaillés lors de cette activité : règles de correspondance, langage oral, discrimination et tri, graphisme même si on ajoute un peu d'écrit à recopier... Mais ça ne rend pas l'activité plus pédagogique à mes yeux...
Les commerçants, la bibliothécaire, les "mamies du bus bienveillantes", la prof de danse, et tant d'autres encore anticipent déjà ce déferlement. Chaque déplacement est désormais ponctué d'une petite phrase choisie parmi : "Alors, il va t'apporter quoi le Père Noël ?", "Bientôt le Père Noël ? ", "Tu as été bien sage ? Le Père Noël va t'apporter des cadeaux ?" ou encore "Alors, tu lui as demandé quoi au Père Noël ?".
Au départ (mi-novembre !!!), je sentais se tourner vers moi le regard interrogateur de ma Pomme qui ne comprenait pas vraiment de quoi on lui parlait... Aussi je me sentais obligée de répondre à sa place, en éludant le problème : "Ohlala, il y a le temps ! 1 mois et demi à leur âge, c'est une éternité !"
Mais cette année, plus question de laisser les choses se tasser toutes seules, j'ai pris le taureau par les cornes.
Et j'ai expliqué à Pomme et Lys qui était le Père Noël.
Et que chez nous, on ne racontait pas cette histoire aux enfants.
Ainsi, ma Pomme, très fière, répond désormais avec beaucoup d'aplomb : "Chez nous, il n'y a pas de Père Noël"
Mais pourquoi priver volontairement nos enfants de cette magie ?
Voici 10 réponses très personnelles à cette étrange décision...
1. La première raison, majoritairement citée par les autres extra-terrestres dans mon cas, c'est de ne pas souhaiter mentir à l'enfant.
Un jour, forcément, il saura.
Il saura qu'on lui a menti pendant des années, qu'on a abusé de sa naïveté.
Il comprendra que les adultes peuvent mentir.
Et on lui apprendra à mentir (car l'enfant apprend pas imitation...). Parfois même on lui demandera de mentir aux petits frères, sœurs, cousins, cousines.
Dans le cas du Père Noël, c'est un mensonge de société : l'école s'y met, la télévision s'y met, l'ensemble des adultes que rencontrent l'enfant s'y mettent.
Et quand des parents, soucieux de ne pas mentir, expliquent qu'il s'agit d'une belle histoire tout comme les contes de fées, il a naturellement du mal à y croire tant le mensonge est partout.
2. Odieux chantage :
On met donc dans la tête de l'enfant une jolie histoire et de l'impatience car il va avoir plein de cadeaux grâce au gentil Père Noël !
Mais attention, pour ça, il doit être gentil. C'est tellement plus facile de dire "Si tu n'es pas sage, le Père Noël ne t'apportera pas de cadeaux" que de dire "Si tu n'es pas sage, JE ne t'offrirai pas de cadeaux"
Certains enseignants l'utilisent aussi ! J'ai assisté il y a quelques années à une scène qui m'a profondément perturbée. Dans une classe de maternelle, l'enfant distraite n'avait pas écouté la consigne : au lieu de découper les catalogue pour coller son choix de jouets sur la feuille, elle avait découpé la feuille. L'enseignante, excédée, lui a dit qu'elle n'avait qu'à écouter, et que du coup elle n'aurait pas de cadeaux à Noël (et double peine, elle l'a envoyée dans la classe d'à côté sur une chaise... :/). Évidemment, la petite (3,5 ans) a pleuré à chaudes larmes...
En ne parlant pas du Père Noël à mes enfants, je les libère de ce poids : qu'ils soient sages ou non, le Père Noël ne leur apportera pas de cadeaux !
Et s'ils venaient à l'idée des adultes qui les ont parfois en charge de se servir de ça pour les "dociliser", ça serait un flop assuré !
3. Janvier. Cour de récré.
"-Et toi, il t'a apporté quoi le Père Noël ?
-Un vélo, un i truc machin (j'y connais rien :D, disons une tablette), une couette spiederman, une voiture télécommandée et des entrées pour Disneyland. Et à toi ?
-un bateau playmobil".
Ils ont beau être naïfs au point de croire à des histoires de rennes volants, ils sont déjà capables de faire des comparaisons. Et de percevoir des inégalités. Parents, nous n'avons pas tous le même rapport à la consommation (ni les mêmes moyens) ; il serait tellement plus simple de l'expliquer à nos enfants plutôt que de les laisser penser que ce bon Père Noël, supposé incarné la générosité absolue, puisse être injuste.
4. Autre élément qui me parait essentiel : la notion d'imaginaire.
L'enfant, petit, construit sa perception du réel. Au fur et à mesure qu'il grandit, il fait le tri entre ce qui est imaginaire (les animaux qui parlent, les elfes, etc.) et ce qui ne l'est pas.
Aussi, si on lui raconte la belle histoire du Père Noël en lui présentant comme une vérité, il y croit, sans trop de difficultés car il n'a pas encore fait cette distinction.
Petit à petit, les doutes s'installent : il sait bien que les rennes ne volent pas, il voit bien que le Père Noël de la grande surface est différent de celui qu'il a vu à l'école ou à l'arbre de Noël, il sent que quelque chose "cloche" un peu de temps en temps. Cependant, il a réellement des cadeaux. Et la carotte a réellement été grignotée. Et tout le monde lui affirme que ça existe pour de vrai. Et il a même reçu une lettre en réponse à la sienne. Tant d'intrusions du monde imaginaire dans le réel le perturbe et l'empêche de discerner. Les hypothèses qu'il émet ne sont pas vérifiables. On ne lui laisse même pas la possibilité de découvrir par lui-même le poteau rose.
5. L'argument majeur des "pro" Père Noël, c'est la magie qu'il apporte.
Comme je viens de l'expliquer, l'enfant ne fait pas encore la distinction entre le réel et l'imaginaire.
Si on lui dit que le Père Noël vient dans un traineau qui vole, tiré par des rennes, il y croira. Qu'y a t il de magique à une chose perçue comme plausible ?
Et j'ajoute que Noël, même sans Père Noël, est un moment de grande joie pour les enfants !
Les illuminations, les décorations, la crèche, les automates dans les grands magasins, le calendrier qui permet de décompter les jours, l'attente impatiente de mettre Jésus dans la crèche et d'ouvrir les cadeaux, les bricolages, les odeurs de cannelle, la joie de retrouver les cousins et cousines, l'excitation d'un éventuel voyage... tout cela suffit à illuminer le regard de nos petits !
Et par tout ces aspects, la charge affective de Noël est bien suffisante à gérer pour eux, il ne me semble pas utile ou nécessaire d'en rajouter !
6. Autre point de désaccord entre le Père Noël et moi : le statut du cadeau !
Ici nous cultivons le don, et non le dû. On essaye tant bien que mal d'éviter les listes et les demandes, et de réfléchir à comment faire plaisir à l'enfant en fonction de ses goûts, de ses besoins, tout en lui permettant parfois de découvrir quelque chose auquel il n'aurait pas nécessairement pensé lui-même.
Alors bien sur, il est surement possible de faire cohabiter le cadeau choisi avec soin et le Père Noël, mais ça me semble tellement plus cohérent quand ceux sont les personnes dont l'enfant se sait aimé qui utilisent ce langage de l'amour !
Et comment faire cohabiter ces activités pédagogiques si souvent constatées en maternelle de découpage-collage* de catalogue ? Les enseignants, jouant le jeu du mensonge sociétal, allant parfois jusqu'à remettre aux parents, discrètement, cette lettre soit disant envoyée au Père Noël !
7. Les cadeaux sont donc une façon d'exprimer son affection, un langage d'amour.
Avant Noël, nous fabriquons avec les enfants des petits cadeaux pour les personnes que nous allons voir. Et les enfants sont très heureux de pouvoir offrir, eux aussi, des petits présents.
Ainsi, nous cultivons non seulement le plaisir de recevoir, mais également le plaisir d'offrir.
Bien sur, ces petits bricolages sont compatibles avec le Père Noël, mais c'est nettement plus facile sans... De plus, les enfants sont très heureux de savoir que c'est Mammig qui a offert ce cadeau, ou le parrain de Lys qui a offert celui-ci. Et même si je ne l'exige pas, les enfants ont alors la possibilité de remercier ceux qui les ont gâté.
8. N'avez vous jamais aperçu ce petit enfant dans les galeries des centres commerciaux, hurlant de frayeur sur les genoux de ce monsieur déguisé, avec plusieurs adultes autour de lui cherchant vainement à les détourner de cette émotion en les faisant rire "pour la photo souvenir". Souvenir de qui ? des adultes présents ? Souvenir de quoi ? Du traumatisme vécu ?
Il n'est pas rare que les enfants aient peur du Père Noël. Peur du déguisement et de la fausse barbe (perçue comme un masque). Peur de l'inconnu sur les genoux duquel on les invite à s'asseoir.
Peur également parfois de cette brusque intrusion de l'imaginaire dans le réel. Ne seriez vous pas effrayée si une sorcière (aussi gentille soit elle) arrivait sur un balai ?
9. Enfin, le Père Noël, avec le temps, est devenu le symbole de la société de consommation.
Lorsque j'évoque le fait que nous n'offrons à Noël qu'un seul cadeau, commun à nos trois enfants, on me trouve dure. Et pourtant, il y a bien d'autres choses à transmettre que l'abondance de cadeaux (que les grands-parents, oncles et tantes, parrains et marraines se chargent bien de compléter ;) )!
La joie des retrouvailles, des moments partagés en famille, le repas de fête... les cadeaux ne sont qu'une goutte d'eau au milieu de tout ce bonheur ! Ils ne doivent pas occulter tout le reste !
10. Et pour nous qui sommes croyants, Noël est avant tout la naissance de Jésus. La joie de la fête vient de cet événement, de l’avènement du Christ parmi nous.
Le Père Noël, s'il prend une place trop importante, dénature le sens de cette fête. Chez nous, c'est Jésus la star à Noël ;)
*J'entends d'ici les voix s'élever. Alors oui, on peut dire que d'autres objectifs sont travaillés lors de cette activité : règles de correspondance, langage oral, discrimination et tri, graphisme même si on ajoute un peu d'écrit à recopier... Mais ça ne rend pas l'activité plus pédagogique à mes yeux...
lundi 19 novembre 2012
3 tours de la Terre
Découvert dans le livre de Tim Seldin, j'apprécie beaucup le rituel montessorien des anniversaires.
Nous le pratiquons depuis les 3 ans de Pomme.
C'est donc la troisième fois que nous le mettions en place.
Le principe est le suivant : l'enfant fêté tient dans ses mains un globe symbolisant la Terre. Il tourne sur une ligne (LA ligne) fermée en forme d'ellipse autour d'un soleil, en général représenté par une bougie.
Au fur et à mesure de son déplacement, on lui raconte son histoire : sa naissance, ses premiers pas, ses anniversaires, l'arrivée des frères et soeurs, les déménagements, les vacances, etc.
J'essaye aussi de choisir des événements simples, qui ne sont pas toujours très marquants mais qui nous ont permis de passer un bon moment : une visite, un bon moment en famille, etc.
En général, je sélectionne entre 4 ou 5 événements par an, représentés par des photos ou par des objets tel qu'un bracelet de naissance (du moins pour l'ainée, qui n'est pas née à domicile), un pyjama minuscule, un billet de train, un jouet...
Le tout est mis dans une boite et je sors les choses au fur et à mesure que je raconte l'histoire.
Chaque tour s'achève par une photo de l'anniversaire sur laquelle on compte les bougies.
A 3 ans, je choisis des photos sur lesquelles on voit principalement l'enfant fêté. Plus âgé, l'enfant se décentre petit à petit et peut comprendre qu'il était présent même s'il n'est pas sur la photo.Ainsi par exemple, si je parle de la naissance de Champignon à Pomme, je peux lui montrer une photo de Champignon dormant paisiblement mais si je l'évoque pour Lys, je choisis une photo d'elle avec son petit frère nouveau-né dans les bras.
J'écris "je" car jusqu'à présent, c'est à mon initiative que nous avons pratiqué ce petit rituel. Mais aujourd'hui, mon mari s'est beaucoup impliquéi, et je pense que la prochaine fois, je lui proposerai de préparer ensemble cette petite fête !
Aujourd'hui donc, Lys a parcouru 3 tours de la Terre autour du soleil !
Bon anniversaire ma Lys !
Elle gardera en souvenir les photos qu'elle a reçu aujourd'hui et pourra les regarder à nouveau et à travers elle revivre son histoire.
Nous le pratiquons depuis les 3 ans de Pomme.
C'est donc la troisième fois que nous le mettions en place.
Le principe est le suivant : l'enfant fêté tient dans ses mains un globe symbolisant la Terre. Il tourne sur une ligne (LA ligne) fermée en forme d'ellipse autour d'un soleil, en général représenté par une bougie.
Au fur et à mesure de son déplacement, on lui raconte son histoire : sa naissance, ses premiers pas, ses anniversaires, l'arrivée des frères et soeurs, les déménagements, les vacances, etc.
J'essaye aussi de choisir des événements simples, qui ne sont pas toujours très marquants mais qui nous ont permis de passer un bon moment : une visite, un bon moment en famille, etc.
En général, je sélectionne entre 4 ou 5 événements par an, représentés par des photos ou par des objets tel qu'un bracelet de naissance (du moins pour l'ainée, qui n'est pas née à domicile), un pyjama minuscule, un billet de train, un jouet...
Le tout est mis dans une boite et je sors les choses au fur et à mesure que je raconte l'histoire.
Chaque tour s'achève par une photo de l'anniversaire sur laquelle on compte les bougies.
A 3 ans, je choisis des photos sur lesquelles on voit principalement l'enfant fêté. Plus âgé, l'enfant se décentre petit à petit et peut comprendre qu'il était présent même s'il n'est pas sur la photo.Ainsi par exemple, si je parle de la naissance de Champignon à Pomme, je peux lui montrer une photo de Champignon dormant paisiblement mais si je l'évoque pour Lys, je choisis une photo d'elle avec son petit frère nouveau-né dans les bras.
J'écris "je" car jusqu'à présent, c'est à mon initiative que nous avons pratiqué ce petit rituel. Mais aujourd'hui, mon mari s'est beaucoup impliquéi, et je pense que la prochaine fois, je lui proposerai de préparer ensemble cette petite fête !
Aujourd'hui donc, Lys a parcouru 3 tours de la Terre autour du soleil !
Bon anniversaire ma Lys !
Elle gardera en souvenir les photos qu'elle a reçu aujourd'hui et pourra les regarder à nouveau et à travers elle revivre son histoire.
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