mercredi 16 janvier 2013

Oui mais à l'école...

Parfois je doute. Certaines périodes sont moins faciles que d'autres en ief. Il y a la fatigue, la gestion d'un quotidien chargé, les enfants qui par période (et par curiosité) évoquent beaucoup l'école, l'entourage qui s'impatiente, l'envie d'avoir du temps pour soi...
Il me suffit alors de lire les nouvelles sur cette belle école maternelle que nos voisins nous envient.
Aujourd'hui par exemple,
Quand je lis qu'une enseignante de maternelle a mis à ses élèves un dessin animé (aïe) téléchargé sur Internet (re-aïe) qu'elle n'avait pas préalablement visionné (re-re-aïe) et qu'elle s'est absentée -laissant donc les enfants sans surveillance- (re-re-re-aïe) pour téléphoner (rerererere... elle cumule la nana !) avant de revenir en classe et de se rendre compte qu'il s'agissait ... d'un film porno (mais "juste" 5 minutes, tout au plus!), ça suffit à me renforcer dans notre choix éducatif !

8 commentaires:

  1. Ouch! Elle a plus que cumulé!
    C'est vraiment pas facile d'organiser son temps pour avoir un temps pour tout et c'est vrai que parfois on se dit que ça serai tellement facile de mettre tout le monde à l'école!
    SI tu doutes encore, n'hésites pas à m'envoyer un message privé

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    1. Oh je doute de moins en moins ! :)

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    2. je trouve un peu facile de se servir d'un mauvais exemple pour justifier un choix de vie si important et catégorique (selon moi, mais je respecte).
      Ce fait divers bien malheureux ,certes, ne devrait pas entrer dans le débat école/ief.
      j'aime bien votre blog, j'y trouve plein de bonnes idées, mais je pense que chaque méthode éducative réfléchie (dont l'école publique et l'ief) comporte du positif et du négatif, à discuter pourquoi pas, mais sans rentrer dans ce genre de provoc (que les parents d'élèves se rassurent, l'école n'a pas pour habitude de faire visionner des films pornos aux enfants!!)

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    3. Évidemment Maman55 que c'est très réducteur ;)
      Et j'ai bien conscience que la plupart des enseignants font leur travail avec passion et correctement et que ce type d'incident est complètement exceptionnel ! Heureusement !
      Cependant, les faits divers dans les écoles sont réguliers, voir quotidiens, et même s'ils ne sont bien sur pas la raison initiale de notre choix d'instruire nous-même nos enfants, ils la confortent. C'est un fait.
      Et il ne faut pas se voiler la face, la violence dans les écoles, à une échelle bien inférieure à ce que ces petiots ont pu vivre heureusement, est une réalité.
      Mais vraiment cet article n'est en aucun cas de la provoc, juste ma réaction sur mon blog à ce fait divers qui m'a choquée, comme beaucoup j'imagine...

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    4. Je comprends votre réaction. je comprends aussi que cette "violence" dont vous parlez, véhiculée par les médias, peut faire peur.
      Mais ce que je vis à l'école en tant qu'enseignante, ce n'est pas ça, mais des moments riches d'apprentissages, de partage, de transmission d'une culture, de sociabilité et de rires, de disputes et de conflits à régler. En fait, le monde dans lequel on vit!

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    5. Nous avons tous une sensibilité différente et un regard différent, et ça n'est pas à travers les médias que j'ai ressenti la violence ordinaire dans les écoles mais bien en travaillant au sein de plusieurs établissements.
      Moi-même, j'ai haussé la voix, crié sur des enfants, puni l'hyperactif que je ne savais pas gérer au sein d'un groupe, poussé le lent à se hâter car tout le monde l'attendait, grondé le rêveur qui n'avait pas écouté la consigne, demandé à 30 enfants de rester assis en même temps pour m'écouter lire une histoire, chuchoté des "chhhhhhhhhhhhhhhhhhhh" des dizaines de fois à ceux qui ne trouvaient pas le sommeil pendant la sieste et qui empêchaient les autres de s'endormir...
      Et je l'ai fait parce que je le voyais faire, et qu'à ce moment là il me semblait que c'était la seule façon de faire. Mais je l'ai très mal vécu. Et je ne savais pas comment faire autrement.
      Et même si j'ai aussi vécu ce dont vous parlez, cette gestion collective de l'enfant au mépris de son rythme, de ses besoins, de ses envies ne me semble en rien ressembler au monde dans lequel on vit. Ces petits supportent des choses que moi adulte, je ne supporterai plus. Et je ne parle pas de la cour de récréation, et des réponses que l'on fait aux enfants qui viennent rapporter s'être fait tapé par un autre...
      Mais évidemment, l'école n'est pas QUE violence. Heureusement...
      Et bravo à vous pour votre beau métier que je serai bien incapable de pratiquer.

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  2. Merci pour votre argumentation qui me fait un peu mieux comprendre votre choix de vie.
    Effectivement, nous n'avons pas la même sensibilité (est-ce une question d'éducation? de vécu?) ni le même rôle en fait. En tant qu'enseignante, ma priorité est l'instruction de mes élèves et leur place dans la société ; en tant que maman, c'est davantage l'épanouissement personnel de mes enfants qui compte. Et vous vous êtes donné comme mission de concilier les deux au sein de votre foyer! alors je vous retourne le compliment : bravo! pour votre courage et votre engagement, je serai bien incapable quant à moi d'être une wondermaman comme vous!
    Longue vie à votre blog, j'y viendrai de temps en temps piquer de bonnes idées "montessoriennes"!

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  3. Ma fille se fait taper quasi quotidiennement à l'école ... malgré mes entretiens avec les instits ... je pense avoir un dernier RDV à la rentrée avec le directeur à ce sujet et si ça persiste je me verrai obligée de l'enlever de l'école, de cette école en tous cas ..
    Cette violence est tellement banalisée par rapport à mon enfance ! (j'ai 36 ans)
    Je ne mets pas mes enfants à l'école pour leur apprendre qu'il est normal de se faire taper dessus .
    J'apprends à mes enfants à ne pas taper, la violence engendre la violence et ne règle rien .
    J'avoue que j'ai du mal quand on me répond "vous savez un enfant ça tape"

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